Le tapir est le plus grand mammifère d’Amérique Latine. La Colombie est le seul pays qui compte trois des quatre espèces de tapirs, dont le Tapir terrestre (Tapirus terrestris), espèce vulnérable sur la liste rouge de l’IUCN. Découvert en 1954, on considérait depuis 1990 l’espèce éteinte sur la Sierra Nevada. En 1998, un paysan et un scientifique prouvent sa présence grâce à des empreintes. Suite à cet évènement, la réserve de Buena Vista, appuyée par Envol Vert aujourd’hui, a été créée.
Le 11 avril 2011, un premier collier satellite a été installé sur un tapir, grâce au soutien de la Corpoguajira, afin de mieux connaitre son aire de répartition. Sur la Sierra, on estime sa présence à moins d’une quarantaine d’individus.
Les données que le collier a transmis durant 6 mois ont montré un important déplacement du tapir d’environ 80 km, avec pour centre névralgique justement la réserve de Buena Vista. Un article scientifique est en cours d’écriture pour partager ces travaux.
Ce travail fait suite à une série de photos prises par des caméras pièges à partir de 2005 avec l’appui des chasseurs de la région afin de les sensibiliser et de leur faire poser les armes en échange de ce travail, ainsi que d’analyse ADN des poils en 2008.
(Photos Crédit Fondation Nativa)
Le tapir est le plus grand mammifère d’Amérique Latine. La Colombie est le seul pays qui compte trois des quatre espèces de tapirs, dont le Tapir terrestre (Tapirus terrestris), espèce vulnérable sur la liste rouge de l’IUCN. Découvert en 1954, on considérait depuis 1990 l’espèce éteinte sur la Sierra Nevada. En 1998, un paysan et un scientifique prouvent sa présence grâce à des empreintes. Suite à cet évènement, la réserve de Buena Vista, appuyée par Envol Vert aujourd’hui, a été créée.
Le 11 avril 2011, un premier collier satellite a été installé sur un tapir, grâce au soutien de la Corpoguajira, afin de mieux connaitre son aire de répartition. Sur la Sierra, on estime sa présence à moins d’une quarantaine d’individus.
Les données que le collier a transmis durant 6 mois ont montré un important déplacement du tapir d’environ 80 km, avec pour centre névralgique justement la réserve de Buena Vista. Un article scientifique est en cours d’écriture pour partager ces travaux.
Ce travail fait suite à une série de photos prises par des caméras pièges à partir de 2005 avec l’appui des chasseurs de la région afin de les sensibiliser et de leur faire poser les armes en échange de ce travail, ainsi que d’analyse ADN des poils en 2008.
(Photos Crédit Fondation Nativa)