Octobre 2013 :
Diagnostic agraire : premiers résultats
La première étape d’un diagnostic agraire de la zone vient d’être finalisé.
Il a été réalisé auprès de 17 producteurs de la communauté de Bartola à travers un questionnaire établi avec un ingénieur agronome de la Fundacion del Rio.
Ce questionnaire a permit d’établir des données générales concernant la communauté (nombre de femmes et hommes travaillant au sein des fermes, l’âge des fermes…) mais aussi d’obtenir des données sur les cultures (espèces cultivées, proportions, maladies et difficultés rencontrées par les producteurs…) et d’élevage (nombre de bovins, nombre d’hectares par bovins, races de bovins..).
Ce diagnostic a mis en exergue, la réelle volonté des agriculteurs de modifier leurs pratiques agricoles (diversifier leurs cultures, améliorer la gestion des bovins…) et leurs besoins et envie d’apprendre et d’être formé sur les aspects techniques et agronomiques de l’élevage, de l’agroforesterie et de la gestion des pâturages.
Les échanges démontrent aussi de l’installation de certaines idées reçues, comme par exemple l’idée que plus le nombre d’hectares par bovin est important plus la production de lait l’es aussi). Il sera indispensable de casser ces idées reçues nuisibles à la forêt en mettant en place des cours et des ateliers agronomiques au sein de la communauté et en s’appuyant sur des chiffres concrets, ici de la communauté elle-même. Il est même possible d’envisager de choisir une ferme « expérimentale » qui suivrait un réel plan agronomique, écologique et agroforestier, les résultats probants permettraient d’inciter les autres producteurs à aller dans ce sens.
Septembre 2013 :
Réalisation d’une enquête agronomique
Après quelques semaines de recherches sur l’agroforesterie en Amérique Centrale, l’histoire et la production dans la région du Rio San Juan, le projet a vraiment commencé grâce à la prise de contact de Mélany avec la communauté de Bartola. Une première visite de deux jours de la volontaire a permis de parler avec les producteurs de la coopérative de Bartola, de comprendre leurs attentes et leurs besoins.
Ces producteurs, qui possèdent actuellement quelques dizaines d’hectares et quelques bovins pour survivre, souhaitent apprendre à améliorer leur façon de produire tout en préservant leurs forêts et la biodiversité.
Ce premier échange a permit à Mélany de retourner 10 jours sur le terrain afin de réaliser une enquête pour avoir une vision claire et précise du type de production de la zone, des rendements mais aussi des maladies du bétail. Cette enquête fait aussi l’état des lieux des systèmes agro-forestiers déjà en place. Plusieurs questions portent sur la présence d’arbres en association aux cultures ou présents dans les pâturages, sur l’existence de haies vives… Les réponses permettent d’établir un premier constat de ce qui est réalisé au sein de la communauté.
Suite à la visite des différentes fermes il a été constaté que des arbres sont présents dans de nombreux pâturages mais n’ont aucun rôle précis et peu de producteurs connaissent l’existence des systèmes agrosylvopastoraux. Melany a rencontré de façon individuelle chaque producteur afin de discuter et d’apporter quelques notions d’agroforesterie. Pour la plupart des agriculteurs, la forêt a un rôle primordial, pour la protection de l’eau, le développement de la faune et la flore mais aussi pour le tourisme. Sur les 17 fermes à l’étude, seule 4 ne possèdent pas de bois et les 13 autres laissent toujours sur pied une partie de leur foret.
Tout laisse à penser qu’un bel avenir pour l’agro-foresterie est possible. Il s’agit maintenant d’analyser les données, d’identifier les failles des productions et d’établir un plan afin de réaliser les accompagnements auprès des producteurs qui souhaitent mettre en place des systèmes agrosylvopastoraux au sein de leur ferme.
Juillet 2013 :
Mélany, volontaire sur le projet
Etudiante en école d’ingénieur dans l’agronomie à Nancy, Mélany 22 ans, est la nouvelle volontaire Envol Vert pour le projet. Sensible aux problématiques d’environnement et de gestion durable des systèmes agricoles, elle souhaitait participer à la protection de la forêt et apporter son aide à une association. « J’ai découvert Envol Vert, qui m’a proposé de participer au projet sylvopastoralisme au Nicaragua. J’ai recherché des fonds et des partenaires, effectué des recherches sur la communauté de Bartola, la gestion sylvopastorale et le pays en lui-même, et je me suis lancée! »
Ce qui lui plait dans ce projet ? Le côté environnemental mais aussi social : « il est important d’aider une communauté qui souhaite lutter contre la déforestation de son pays ». L’objectif final est de replanter 7000 arbres et d’accompagner les familles à gérer le sylvopastoralisme.
Son but personnel est aussi celui de sensibiliser la population française aux problèmes de déforestation : Mélany est en relation avec une classe de 6ème qui suit le projet et un article dans un magazine Vosgien présente le projet. Son arrivée le 12 août à Sabalo, va lui permettre de réellement commencer son étude : établir un diagnostic de l’élevage de la communauté, aider à la collecte de graines et à la construction d’une pépinière, choisir les espèces d’arbres favorables au sylvopastoralisme…
Octobre 2013 :
Diagnostic agraire : premiers résultats
La première étape d’un diagnostic agraire de la zone vient d’être finalisé.
Il a été réalisé auprès de 17 producteurs de la communauté de Bartola à travers un questionnaire établi avec un ingénieur agronome de la Fundacion del Rio.
Ce questionnaire a permit d’établir des données générales concernant la communauté (nombre de femmes et hommes travaillant au sein des fermes, l’âge des fermes…) mais aussi d’obtenir des données sur les cultures (espèces cultivées, proportions, maladies et difficultés rencontrées par les producteurs…) et d’élevage (nombre de bovins, nombre d’hectares par bovins, races de bovins..).
Ce diagnostic a mis en exergue, la réelle volonté des agriculteurs de modifier leurs pratiques agricoles (diversifier leurs cultures, améliorer la gestion des bovins…) et leurs besoins et envie d’apprendre et d’être formé sur les aspects techniques et agronomiques de l’élevage, de l’agroforesterie et de la gestion des pâturages.
Les échanges démontrent aussi de l’installation de certaines idées reçues, comme par exemple l’idée que plus le nombre d’hectares par bovin est important plus la production de lait l’es aussi). Il sera indispensable de casser ces idées reçues nuisibles à la forêt en mettant en place des cours et des ateliers agronomiques au sein de la communauté et en s’appuyant sur des chiffres concrets, ici de la communauté elle-même. Il est même possible d’envisager de choisir une ferme « expérimentale » qui suivrait un réel plan agronomique, écologique et agroforestier, les résultats probants permettraient d’inciter les autres producteurs à aller dans ce sens.
Septembre 2013 :
Réalisation d’une enquête agronomique
Après quelques semaines de recherches sur l’agroforesterie en Amérique Centrale, l’histoire et la production dans la région du Rio San Juan, le projet a vraiment commencé grâce à la prise de contact de Mélany avec la communauté de Bartola. Une première visite de deux jours de la volontaire a permis de parler avec les producteurs de la coopérative de Bartola, de comprendre leurs attentes et leurs besoins.
Ces producteurs, qui possèdent actuellement quelques dizaines d’hectares et quelques bovins pour survivre, souhaitent apprendre à améliorer leur façon de produire tout en préservant leurs forêts et la biodiversité.
Ce premier échange a permit à Mélany de retourner 10 jours sur le terrain afin de réaliser une enquête pour avoir une vision claire et précise du type de production de la zone, des rendements mais aussi des maladies du bétail. Cette enquête fait aussi l’état des lieux des systèmes agro-forestiers déjà en place. Plusieurs questions portent sur la présence d’arbres en association aux cultures ou présents dans les pâturages, sur l’existence de haies vives… Les réponses permettent d’établir un premier constat de ce qui est réalisé au sein de la communauté.
Suite à la visite des différentes fermes il a été constaté que des arbres sont présents dans de nombreux pâturages mais n’ont aucun rôle précis et peu de producteurs connaissent l’existence des systèmes agrosylvopastoraux. Melany a rencontré de façon individuelle chaque producteur afin de discuter et d’apporter quelques notions d’agroforesterie. Pour la plupart des agriculteurs, la forêt a un rôle primordial, pour la protection de l’eau, le développement de la faune et la flore mais aussi pour le tourisme. Sur les 17 fermes à l’étude, seule 4 ne possèdent pas de bois et les 13 autres laissent toujours sur pied une partie de leur foret.
Tout laisse à penser qu’un bel avenir pour l’agro-foresterie est possible. Il s’agit maintenant d’analyser les données, d’identifier les failles des productions et d’établir un plan afin de réaliser les accompagnements auprès des producteurs qui souhaitent mettre en place des systèmes agrosylvopastoraux au sein de leur ferme.
Juillet 2013 :
Mélany, volontaire sur le projet
Etudiante en école d’ingénieur dans l’agronomie à Nancy, Mélany 22 ans, est la nouvelle volontaire Envol Vert pour le projet. Sensible aux problématiques d’environnement et de gestion durable des systèmes agricoles, elle souhaitait participer à la protection de la forêt et apporter son aide à une association. « J’ai découvert Envol Vert, qui m’a proposé de participer au projet sylvopastoralisme au Nicaragua. J’ai recherché des fonds et des partenaires, effectué des recherches sur la communauté de Bartola, la gestion sylvopastorale et le pays en lui-même, et je me suis lancée! »
Ce qui lui plait dans ce projet ? Le côté environnemental mais aussi social : « il est important d’aider une communauté qui souhaite lutter contre la déforestation de son pays ». L’objectif final est de replanter 7000 arbres et d’accompagner les familles à gérer le sylvopastoralisme.
Son but personnel est aussi celui de sensibiliser la population française aux problèmes de déforestation : Mélany est en relation avec une classe de 6ème qui suit le projet et un article dans un magazine Vosgien présente le projet. Son arrivée le 12 août à Sabalo, va lui permettre de réellement commencer son étude : établir un diagnostic de l’élevage de la communauté, aider à la collecte de graines et à la construction d’une pépinière, choisir les espèces d’arbres favorables au sylvopastoralisme…