Lire l’intégralité du rapport 2016
Quelques chiffres
- Signature d’accords de partenariat avec 3 coopératives de producteurs de café pour la phase actuelle du projet (mai 2016 – mai 2017)
- 18343 arbres plantés dans 15 hameaux différents
- 181,5 hectares convertis à l’agroforesterie ou en récupération
- 20 pépinières construites avec le soutien des bénéficiaires du projet au sein des centres peuplés, les villages qui entourent la ville de Pichanaki
- 2 Communautés natives impliquées au sein du projet
- 190 familles impliquées pour l’amélioration de leur cadre de vie et la restauration des écosystèmes
- 14 journées de formation et de sensibilisation organisées ayant réunis en tout près de 340 personnes
- Signature d’un accord de partenariat avec la Municipalité de Pichanaki qui s’est engagé à soutenir le projet.
Les actions de reboisement
En 2016, la germination de plus de 50 000 graines, provenant de 5 espèces différentes[1] ont permis de fournir aux 20 pépinières les plantules nécessaires au reboisement. Un grand nombre de plantules sont encore en phase de croissance au sein des pépinières et des plantules de 4 nouvelles espèces[2] seront apportées durant les premiers mois de 2017. Les actions de reboisement en 2016 ont associé les bénéficiaires à l’ensemble des activités du processus. En plus de fournir une aide conséquente, l’implication des bénéficiaires est un atout indispensable dans le cadre des actions de sensibilisation ainsi que pour s’assurer que les arbres seront effectivement plantés. Les bénéficiaires sont formés à l’ensemble des étapes nécessaires au reboisement et peuvent ainsi librement le reproduire de manière autonome. Pour chaque pépinière, un coordinateur bénévole est désigné. Par ailleurs, le projet accorde un soin particulier à récolter lui-même une partie des graines d’arbres avec l’aide des bénéficiaires où à acheter les semences directement auprès de producteurs locaux. Ceci permet à la fois d’augmenter le nombre de graines disponibles mais également de rémunérer les agriculteurs en leur achetant directement les graines, et ainsi les inciter à conserver les arbres semenciers de la zone.
[1] Cèdre, Acajou, Ulcumano, Bolaina et Alcanfor[2] Espèces de Moena, Tornillo, Nogal et TurpaiFormation et sensibilisations
En 2016, plusieurs formations ont été organisées au sein du projet. La première était réalisée directement au sein d’une exploitation et concernait les techniques de plantation des arbres (distance, marquage, désherbage….). 9 journées ont ainsi été organisées. Un guide pratique à l’attention des producteurs est actuellement en cours d’élaboration pour servir de support à ces journées de formation.
Le second type de formation consistait en un débat sur le thème du cadre juridique du reboisement et de la vente du bois au Pérou. Trois journées de formation rassemblant 200 personnes ont permis d’expliquer la nouvelle loi de Faune et Flore sylvestre officiellement parue en 2015. Les journées étaient animées par un intervenant du Service Nationale Forestier et de Faune Sylvestre (SERFOR).
Enfin part, deux journées de sensibilisation aux enjeux de la reforestation ont rassemblé 62 personnes. L’une d’elle a été organisée avec des étudiants de l’Institut d’étude technologique de Pichanaki. Sensibiliser les techniciens agricoles de demain revêt un enjeu particulier.
« L’utilité sociale » du projet d’Agroforesterie
Depuis plusieurs années, Envol Vert s’attache à évaluer l’impact de ses projets, sur le plan environnemental et économique mais également social et sociétal. En 2016, une première enquête montre des résultats encourageant. L’indice global d’utilité social est élevé (0,73/1), signe d’une satisfaction importante des bénéficiaires vis-à-vis du projet, d’une adéquation des activités avec leurs attentes initiales et personnelles et d’une bonne compréhension de l’impact potentiel du projet sur la restauration des écosystèmes. Les résultats sont particulièrement élevés pour les dimensions politiques, environnementale, de bien-être et sociale. Les résultats de l’enquête viennent confirmer les tendances de la première étude qui mettait notamment en avant la modification des pratiques des agriculteurs, notamment l’usage d’intrants chimiques à forte concentration et le recours à l’abattis brulis. Et confirme que le choix du travail en équipe par le biais de pépinières collectives a un effet important sur le renforcement des liens entre bénéficiaires et la cohésion au sein des hameaux. Les producteurs jugent positivement l’impact du reboisement sur la régénération des espaces cultivés et sur la qualité du café produit. Enfin, les réponses quant à l’épanouissement personnel lié au projet sont fortement positives (augmentation du sentiment d’auto-estime et un renforcement de l’autonomie personnelle.
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Quelques chiffres
- Signature d’accords de partenariat avec 3 coopératives de producteurs de café pour la phase actuelle du projet (mai 2016 – mai 2017)
- 18343 arbres plantés dans 15 hameaux différents
- 181,5 hectares convertis à l’agroforesterie ou en récupération
- 20 pépinières construites avec le soutien des bénéficiaires du projet au sein des centres peuplés, les villages qui entourent la ville de Pichanaki
- 2 Communautés natives impliquées au sein du projet
- 190 familles impliquées pour l’amélioration de leur cadre de vie et la restauration des écosystèmes
- 14 journées de formation et de sensibilisation organisées ayant réunis en tout près de 340 personnes
- Signature d’un accord de partenariat avec la Municipalité de Pichanaki qui s’est engagé à soutenir le projet.
Les actions de reboisement
En 2016, la germination de plus de 50 000 graines, provenant de 5 espèces différentes[1] ont permis de fournir aux 20 pépinières les plantules nécessaires au reboisement. Un grand nombre de plantules sont encore en phase de croissance au sein des pépinières et des plantules de 4 nouvelles espèces[2] seront apportées durant les premiers mois de 2017. Les actions de reboisement en 2016 ont associé les bénéficiaires à l’ensemble des activités du processus. En plus de fournir une aide conséquente, l’implication des bénéficiaires est un atout indispensable dans le cadre des actions de sensibilisation ainsi que pour s’assurer que les arbres seront effectivement plantés. Les bénéficiaires sont formés à l’ensemble des étapes nécessaires au reboisement et peuvent ainsi librement le reproduire de manière autonome. Pour chaque pépinière, un coordinateur bénévole est désigné. Par ailleurs, le projet accorde un soin particulier à récolter lui-même une partie des graines d’arbres avec l’aide des bénéficiaires où à acheter les semences directement auprès de producteurs locaux. Ceci permet à la fois d’augmenter le nombre de graines disponibles mais également de rémunérer les agriculteurs en leur achetant directement les graines, et ainsi les inciter à conserver les arbres semenciers de la zone.
[1] Cèdre, Acajou, Ulcumano, Bolaina et Alcanfor[2] Espèces de Moena, Tornillo, Nogal et TurpaiFormation et sensibilisations
En 2016, plusieurs formations ont été organisées au sein du projet. La première était réalisée directement au sein d’une exploitation et concernait les techniques de plantation des arbres (distance, marquage, désherbage….). 9 journées ont ainsi été organisées. Un guide pratique à l’attention des producteurs est actuellement en cours d’élaboration pour servir de support à ces journées de formation.
Le second type de formation consistait en un débat sur le thème du cadre juridique du reboisement et de la vente du bois au Pérou. Trois journées de formation rassemblant 200 personnes ont permis d’expliquer la nouvelle loi de Faune et Flore sylvestre officiellement parue en 2015. Les journées étaient animées par un intervenant du Service Nationale Forestier et de Faune Sylvestre (SERFOR).
Enfin part, deux journées de sensibilisation aux enjeux de la reforestation ont rassemblé 62 personnes. L’une d’elle a été organisée avec des étudiants de l’Institut d’étude technologique de Pichanaki. Sensibiliser les techniciens agricoles de demain revêt un enjeu particulier.
« L’utilité sociale » du projet d’Agroforesterie
Depuis plusieurs années, Envol Vert s’attache à évaluer l’impact de ses projets, sur le plan environnemental et économique mais également social et sociétal. En 2016, une première enquête montre des résultats encourageant. L’indice global d’utilité social est élevé (0,73/1), signe d’une satisfaction importante des bénéficiaires vis-à-vis du projet, d’une adéquation des activités avec leurs attentes initiales et personnelles et d’une bonne compréhension de l’impact potentiel du projet sur la restauration des écosystèmes. Les résultats sont particulièrement élevés pour les dimensions politiques, environnementale, de bien-être et sociale. Les résultats de l’enquête viennent confirmer les tendances de la première étude qui mettait notamment en avant la modification des pratiques des agriculteurs, notamment l’usage d’intrants chimiques à forte concentration et le recours à l’abattis brulis. Et confirme que le choix du travail en équipe par le biais de pépinières collectives a un effet important sur le renforcement des liens entre bénéficiaires et la cohésion au sein des hameaux. Les producteurs jugent positivement l’impact du reboisement sur la régénération des espaces cultivés et sur la qualité du café produit. Enfin, les réponses quant à l’épanouissement personnel lié au projet sont fortement positives (augmentation du sentiment d’auto-estime et un renforcement de l’autonomie personnelle.