Présentation de l’Empreinte Forêt à l’équipe de l’Office du Tourisme – OT 2023 ©L. COMBES
Au mois de Mai plus de 900 personnes ont pu rencontrer les équipes d’Envol Vert et de FAIRe sur des évènements pour découvrir les forêts et comprendre l’impact de nos choix de consommation sur leur conservation. Un voyage de Compiègne à Montpellier pour sensibiliser un maximum de participant·es à la déforestation importée : du festival Imaginarium au Green Fest en passant par une résidence d’une semaine à l’Office de Tourisme de Montpellier, le SuperBosquet et le Jeu des labels étaient partout.
Ce fut l’occasion pour Envol Vert de sensibiliser un public très varié : étudiant·e·s, familles et touristes. L’enjeu : toujours être là où on ne nous attend pas et porter nos messages auprès de tous·tes ! Les connaissances et la compréhension des enjeux autour de la déforestation importée sont très aléatoires en fonction des cibles, mais tous·tes ont pu acquérir de nouvelles connaissances grâce à nos différents outils de sensibilisation adaptable pour tous·tes (âge, connaissance, temps disponible…).
Stand d’Envol Vert et FAIRe – Compiègne 2023 ©L. COMBES
Présentation de l’Empreinte Forêt à Montpellier – OT 2023 ©L. COMBES
Stand Superbosquet à Montpellier – OT 2023 ©L. COMBES
Le Superbosquet, c’est quoi ?!
Ce supermarché des forêts présente l’impact d’une centaine de produits alimentaires sur l’exploitation des forêts du monde.
Le défi ? Faire ses courses et classer (tel le Nutriscore) les aliments selon leur risque de déforestation (en fonction des matières premières nécessaires à sa production). Un moyen ludique et pédagogique de découvrir que nos modes de vie et nos consommations ont un impact majeur sur la déforestation dans le monde. L’animation se focalise sur les solutions existantes et faciles à mettre en place sans culpabilité et dans la tolérance pour les consommateur·rices. Une activité très complémentaire au jeu des labels qui permet d’entrer plus en détails dans les certifications pour ne pas se laisser tromper par les opérations de marketing “vert” de certaines marques.
N’oublions pas qu’en moyenne, l’Empreinte Forêt d’un français est de 352m².
Vous n’avez pas pu nous rencontrer lors de ces événements ? Retrouvez-nous aux Solidays du 23 au 25 juin à Paris, à l’Office du Tourisme de Montpellier du 14 au 16 juillet 2023 et à la Fête du Bois et de la Forêt du 18 au 20 août 2023 à Anglès (Tarn). De nombreux autres événements sont en préparation, suivez nous sur nos réseaux sociaux pour les informations en temps réel!
Quelques pistes pour réduire son Empreinte Forêt
L’agriculture représente plus de 90% de la déforestation liée au commerce international. Agissons avant tout sur notre alimentation!
Le soja
C’est plus de la moitié de l’Empreinte Forêt des français·e·s.
87 % du soja consommé est destiné à l’alimentation animale, dont près de 50 % pour la volaille (poulets de chair et poules pondeuses)
MAIS si la viande est certifiée “agriculture biologique”, l’alimentation animale l’est aussi ! Un moyen simple de réduire son impact puisque la certification permettra notamment de nous informer sur l’origine du soja (soja AB est souvent d’origine UE donc à faible risque de déforestation) et donc d’éviter la déforestation en Amérique Latine
Idée reçue : Le soja que vous mangez directement (tofu, pousses de soja, …) est principalement produit en France ou en Europe et toujours non-OGM, donc quasiment sans risque de déforestation.
L’huile de palme
Elle est présente en faible quantité dans beaucoup de produits transformés.
MAIS on peut facilement l’éviter en cuisinant davantage chez soi ! Pour les inconditionnels de la pâte à tartiner, tournez vous vers des alternatives plus locales et artisanales. Lisez bien les étiquettes!
Le chocolat et le cacao
Il n’existe aucune production en France métropolitaine et le risque de déforestation est très élevé dans les zones de production (Afrique de l’ouest,…)
MAIS pour limiter le risque, le moyen le plus efficace reste de viser des produits garantissant une juste rémunération du·de la producteur·rice ; soit en favorisant les circuits courts (bean to bar) soit en faisant confiance à certaines labellisations (Fairtrade, SPP, Bio Equitable en France…). En effet, si le·a producteur·rice reçoit une juste rémunération et parvient à vivre décemment de son exploitation il n’aura pas besoin d’ouvrir de nouvelles terres arables pour subvenir à ses besoins. De plus, les statistiques de certains labels démontrent qu’une meilleure rémunération encourage naturellement les producteur·rices à développer des pratiques compatibles avec l’agriculture biologique. Passer d’une logique quantitative à une logique qualitative, voilà tout l’enjeu des démarches équitables.
Même si la déforestation importée constitue un défi de taille devant être attaqué à la racine (notamment grâce à des cadres légaux plus contraignants), des solutions existent et peuvent être mises en place à notre échelle de manière complémentaire. Pour répondre à l’urgence, Envol Vert développe également des actions de plaidoyer dans ce sens pour appuyer les institutions publiques et les entreprises à la prise de conscience vers l’évolution de leur pratique.
Présentation de l’Empreinte Forêt à l’équipe de l’Office du Tourisme – OT 2023 ©L. COMBES
Au mois de Mai plus de 900 personnes ont pu rencontrer les équipes d’Envol Vert et de FAIRe sur des évènements pour découvrir les forêts et comprendre l’impact de nos choix de consommation sur leur conservation. Un voyage de Compiègne à Montpellier pour sensibiliser un maximum de participant·es à la déforestation importée : du festival Imaginarium au Green Fest en passant par une résidence d’une semaine à l’Office de Tourisme de Montpellier, le SuperBosquet et le Jeu des labels étaient partout.
Ce fut l’occasion pour Envol Vert de sensibiliser un public très varié : étudiant·e·s, familles et touristes. L’enjeu : toujours être là où on ne nous attend pas et porter nos messages auprès de tous·tes ! Les connaissances et la compréhension des enjeux autour de la déforestation importée sont très aléatoires en fonction des cibles, mais tous·tes ont pu acquérir de nouvelles connaissances grâce à nos différents outils de sensibilisation adaptable pour tous·tes (âge, connaissance, temps disponible…).
Stand d’Envol Vert et FAIRe – Compiègne 2023 ©L. COMBES
Présentation de l’Empreinte Forêt à Montpellier – OT 2023 ©L. COMBES
Stand Superbosquet à Montpellier – OT 2023 ©L. COMBES
Le Superbosquet, c’est quoi ?!
Ce supermarché des forêts présente l’impact d’une centaine de produits alimentaires sur l’exploitation des forêts du monde.
Le défi ? Faire ses courses et classer (tel le Nutriscore) les aliments selon leur risque de déforestation (en fonction des matières premières nécessaires à sa production). Un moyen ludique et pédagogique de découvrir que nos modes de vie et nos consommations ont un impact majeur sur la déforestation dans le monde. L’animation se focalise sur les solutions existantes et faciles à mettre en place sans culpabilité et dans la tolérance pour les consommateur·rices. Une activité très complémentaire au jeu des labels qui permet d’entrer plus en détails dans les certifications pour ne pas se laisser tromper par les opérations de marketing “vert” de certaines marques.
N’oublions pas qu’en moyenne, l’Empreinte Forêt d’un français est de 352m².
Vous n’avez pas pu nous rencontrer lors de ces événements ? Retrouvez-nous aux Solidays du 23 au 25 juin à Paris, à l’Office du Tourisme de Montpellier du 14 au 16 juillet 2023 et à la Fête du Bois et de la Forêt du 18 au 20 août 2023 à Anglès (Tarn). De nombreux autres événements sont en préparation, suivez nous sur nos réseaux sociaux pour les informations en temps réel!
Quelques pistes pour réduire son Empreinte Forêt
L’agriculture représente plus de 90% de la déforestation liée au commerce international. Agissons avant tout sur notre alimentation!
Le soja
C’est plus de la moitié de l’Empreinte Forêt des français·e·s.
87 % du soja consommé est destiné à l’alimentation animale, dont près de 50 % pour la volaille (poulets de chair et poules pondeuses)
MAIS si la viande est certifiée “agriculture biologique”, l’alimentation animale l’est aussi ! Un moyen simple de réduire son impact puisque la certification permettra notamment de nous informer sur l’origine du soja (soja AB est souvent d’origine UE donc à faible risque de déforestation) et donc d’éviter la déforestation en Amérique Latine
Idée reçue : Le soja que vous mangez directement (tofu, pousses de soja, …) est principalement produit en France ou en Europe et toujours non-OGM, donc quasiment sans risque de déforestation.
L’huile de palme
Elle est présente en faible quantité dans beaucoup de produits transformés.
MAIS on peut facilement l’éviter en cuisinant davantage chez soi ! Pour les inconditionnels de la pâte à tartiner, tournez vous vers des alternatives plus locales et artisanales. Lisez bien les étiquettes!
Le chocolat et le cacao
Il n’existe aucune production en France métropolitaine et le risque de déforestation est très élevé dans les zones de production (Afrique de l’ouest,…)
MAIS pour limiter le risque, le moyen le plus efficace reste de viser des produits garantissant une juste rémunération du·de la producteur·rice ; soit en favorisant les circuits courts (bean to bar) soit en faisant confiance à certaines labellisations (Fairtrade, SPP, Bio Equitable en France…). En effet, si le·a producteur·rice reçoit une juste rémunération et parvient à vivre décemment de son exploitation il n’aura pas besoin d’ouvrir de nouvelles terres arables pour subvenir à ses besoins. De plus, les statistiques de certains labels démontrent qu’une meilleure rémunération encourage naturellement les producteur·rices à développer des pratiques compatibles avec l’agriculture biologique. Passer d’une logique quantitative à une logique qualitative, voilà tout l’enjeu des démarches équitables.
Même si la déforestation importée constitue un défi de taille devant être attaqué à la racine (notamment grâce à des cadres légaux plus contraignants), des solutions existent et peuvent être mises en place à notre échelle de manière complémentaire. Pour répondre à l’urgence, Envol Vert développe également des actions de plaidoyer dans ce sens pour appuyer les institutions publiques et les entreprises à la prise de conscience vers l’évolution de leur pratique.