Diagnostic des arbres semenciers sur la parcelle d’Edith, du village de Pampa Azángaro © Envol Vert
À Pichanaki, les groupes de participant.es que nous accompagnons depuis plusieurs années développent des alternatives économiques à la déforestation. En plus de cultiver la noix de Noyer des Andes (Juglans neotropica), les agriculteur.rices font partie du Réseau de producteur.rices de graines d’essences forestières et endémiques. Ce réseau repose sur l’échange et la vente de graines d’arbres natifs de l’Amazonie péruvienne. Les revenus générés permettent de soutenir les agriculteur.rices engagé.es dans la préservation de ces arbres. C’est une façon concrète de protéger des espèces menacées d’extinction, comme l’acajou (Swietenia macrophylla), et de favoriser la revalorisation des espèces locales.
Grâce aux formations menées au cours des deux dernières années, les agriculteur.rices savent désormais identifier les arbres semenciers ainsi que la période de récolte des graines. Afin de renforcer leurs connaissances et de garantir le bon fonctionnement du Réseau de graines, les groupes d’agriculteur.rices ont été formé.es en avril au suivi phénologique des arbres semenciers. Cette méthode consiste à observer et noter le développement de chaque essence d’arbre tout au long de l’année, d’étudier son cycle de vie (floraison, fructification). Cette pratique vise à améliorer leur connaissance des arbres et à permettre la récolte des graines au moment le plus adapté.
À plus long terme, cela devrait aussi leur permettre de surveiller l’état de santé des arbres et d’observer les effets du changement climatique.

Des participantes du groupe de Villa Sol s’exercent
à l’utilisation d’un tableau de suivi phénologique © Envol Vert
En parallèle, les agriculteur.rices ont renforcé leurs compétences en matière de récolte, de traitement et de conservation des graines. L’objectif est d’obtenir des graines de la meilleure qualité possible, à la fois viables et robustes.
Ces connaissances sont particulièrement précieuses maintenant que les participant.es commencent à vendre leurs graines à d’autres agriculteur.rices et coopératives. Cela renforce leur motivation et leur engagement dans le développement de cette alternative économique. On le voit aussi dans leur organisation interne, de plus en plus structurée, et dans leur autonomie grandissante.

Edgar récoltant des graines de Banderilla (Otoba parvifolia)
avec le groupe de Pampa Azángaro © Envol Vert
Le Réseau de graines suscite également l’intérêt des étudiant.es engagé·es dans la préservation de la biodiversité. C’est le cas de Vania Carrera, étudiante en ingénierie forestière à l’Université Nationale Agrarienne La Molina. Vania a choisi de consacrer son mémoire à l’analyse qualitative des graines issues d’arbres semenciers de Noyer des Andes (Juglans neotropica) et de Cèdre Bayo (Cedrela angustifolia), sélectionnés dans des systèmes agroforestiers des districts de San Luis de Shuaro et Perené, province de Chanchamayo, dans la région de Junín.
Ce travail vise à combler les lacunes en matière de connaissances sur la qualité des semences de ces deux espèces, en établissant des liens entre la qualité des graines, les caractéristiques physiques des arbres semenciers et les propriétés des sols. L’objectif est de favoriser la commercialisation de ces graines sur le marché national. Ces recherches apportent une réelle valeur ajoutée aux semences produites par les agriculteur.rices, qui manifestent un vif intérêt et une grande curiosité pour les explications et les protocoles présentés par la future ingénieure forestière.

Vania Carrera, étudiante en ingénierie forestière à l’Universidad Nacional Agraria La Molina,
présente son projet aux participants. © Envol Vert
Diagnostic des arbres semenciers sur la parcelle d’Edith, du village de Pampa Azángaro © Envol Vert
À Pichanaki, les groupes de participant.es que nous accompagnons depuis plusieurs années développent des alternatives économiques à la déforestation. En plus de cultiver la noix de Noyer des Andes (Juglans neotropica), les agriculteur.rices font partie du Réseau de producteur.rices de graines d’essences forestières et endémiques. Ce réseau repose sur l’échange et la vente de graines d’arbres natifs de l’Amazonie péruvienne. Les revenus générés permettent de soutenir les agriculteur.rices engagé.es dans la préservation de ces arbres. C’est une façon concrète de protéger des espèces menacées d’extinction, comme l’acajou (Swietenia macrophylla), et de favoriser la revalorisation des espèces locales.
Grâce aux formations menées au cours des deux dernières années, les agriculteur.rices savent désormais identifier les arbres semenciers ainsi que la période de récolte des graines. Afin de renforcer leurs connaissances et de garantir le bon fonctionnement du Réseau de graines, les groupes d’agriculteur.rices ont été formé.es en avril au suivi phénologique des arbres semenciers. Cette méthode consiste à observer et noter le développement de chaque essence d’arbre tout au long de l’année, d’étudier son cycle de vie (floraison, fructification). Cette pratique vise à améliorer leur connaissance des arbres et à permettre la récolte des graines au moment le plus adapté.
À plus long terme, cela devrait aussi leur permettre de surveiller l’état de santé des arbres et d’observer les effets du changement climatique.

Des participantes du groupe de Villa Sol s’exercent
à l’utilisation d’un tableau de suivi phénologique © Envol Vert
En parallèle, les agriculteur.rices ont renforcé leurs compétences en matière de récolte, de traitement et de conservation des graines. L’objectif est d’obtenir des graines de la meilleure qualité possible, à la fois viables et robustes.
Ces connaissances sont particulièrement précieuses maintenant que les participant.es commencent à vendre leurs graines à d’autres agriculteur.rices et coopératives. Cela renforce leur motivation et leur engagement dans le développement de cette alternative économique. On le voit aussi dans leur organisation interne, de plus en plus structurée, et dans leur autonomie grandissante.

Edgar récoltant des graines de Banderilla (Otoba parvifolia)
avec le groupe de Pampa Azángaro © Envol Vert
Le Réseau de graines suscite également l’intérêt des étudiant.es engagé·es dans la préservation de la biodiversité. C’est le cas de Vania Carrera, étudiante en ingénierie forestière à l’Université Nationale Agrarienne La Molina. Vania a choisi de consacrer son mémoire à l’analyse qualitative des graines issues d’arbres semenciers de Noyer des Andes (Juglans neotropica) et de Cèdre Bayo (Cedrela angustifolia), sélectionnés dans des systèmes agroforestiers des districts de San Luis de Shuaro et Perené, province de Chanchamayo, dans la région de Junín.
Ce travail vise à combler les lacunes en matière de connaissances sur la qualité des semences de ces deux espèces, en établissant des liens entre la qualité des graines, les caractéristiques physiques des arbres semenciers et les propriétés des sols. L’objectif est de favoriser la commercialisation de ces graines sur le marché national. Ces recherches apportent une réelle valeur ajoutée aux semences produites par les agriculteur.rices, qui manifestent un vif intérêt et une grande curiosité pour les explications et les protocoles présentés par la future ingénieure forestière.

Vania Carrera, étudiante en ingénierie forestière à l’Universidad Nacional Agraria La Molina,
présente son projet aux participants. © Envol Vert