Le 5 octobre dernier s’est tenue l’assemblée générale du GFC Les Hauts Bois, créé par le projet SEVE. Un moment riche en convivialité et en échanges pour discuter des perspectives du GFC et élire un des co-gérants !
Un agenda rempli de sujets et de moments d’échanges
L’assemblée générale a commencé le samedi 4 au soir dans le gîte de Berlats pour un repas “auberge espagnole” qui a marqué le début de l’AG par un instant de convivialité et de partage. C’est notamment lors des ces moments de partage que les adhérents et simples actifs du GFC peuvent se rencontrer, échanger, et profiter de se retrouver dans un lieu entouré de forêts. Avant le repas, quelques-uns des adhérents sont allés se balader dans la forêt du GFC sur la commune d’Espérausses notamment pour y observer les champignons présents marquant l’automne.
Le dimanche, l’assemblée générale s’est tenue toute la journée. Les bilans financiers ont été affichés dans la salle afin que chacun puisse les consulter et poser si besoin des questions. Après un accueil café et croissants, la matinée a débuté par une présentation des nouveaux adhérents et un tour de table, puis par une présentation des principes de la sociocratie.
Cette présentation a permis aux nouveaux arrivants de se familiariser avec les principes de la sociocratie, et de représenter à tous les gestes utilisés en sociocratie, ainsi que le processus de l’élection sans candidat qui s’est tenue l’après-midi. En guise de conclusion, une mise en pratique s’est tenue lors d’un vote par consentement ludique.
Après un déjeuner convivial, l’après-midi a commencé par 3 ateliers en petits groupes. Les ateliers portaient sur les sujets suivants : vie du GFC, vie des comités et comité forêt.
Puis, suite à la restitution des ateliers, l’élection sans candidat s’est tenue.
L’élection sans candidat, un outil de la sociocratie
Afin d’élire un des trois co-gérants dont le mandat se terminait, le GFC a procédé par élection sans candidat, un mode d’élection sociocratique adopté par le GFC. Dans l’élection sans candidat, personne ne se présente en tant que candidat. Le mandat, les missions et la durée du mandat sont explicitées, ainsi que les qualités recherchées pour la personne à élire. Ensuite, un tour de table est réalisé où chaque participant indique qui il.elle aimerait élire et pourquoi. A la fin du tour de table, les potentiels candidats sont donc listés à la suite de toutes les propositions. Une proposition est faite en faveur d’un.e des candidats listés, et l’assemblée procède à un tour d’objection. L’idée n’est pas que tout le monde soit d’accord, mais que personne ne dise “non”, c’est-à-dire n’émette une objection à l’élection d’une personne. Les objections ne doivent pas être une préférence personnelle, mais bien soulever un obstacle à l’accomplissement des fonctions, par exemple : un manque de temps de la personne proposée, une compétence cruciale manquante pour le poste…
Les objections sont soulevées et peuvent être répondues et levées. Si aucune objection n’est soulevée ou ne demeure, la personne est élue. Si des objections demeurent (y compris de la part de la personne élue), alors le processus est recommencé avec une autre personne listée.
Ce processus issu de la gouvernance participative permet ainsi d’élire quelqu’un sans que personne ne s’y oppose, en légitimant la personne élue et en la responsabilisant. Cela évite également l’écueil d’élire un.e candidat.e parce qu’il.elle se propose ou estime être bon.ne pour le poste, et permet d’élire un.e candidat.e parce qu’il.elle est jugé.e remplir les critères requis pour le poste.
Le 5 octobre dernier s’est tenue l’assemblée générale du GFC Les Hauts Bois, créé par le projet SEVE. Un moment riche en convivialité et en échanges pour discuter des perspectives du GFC et élire un des co-gérants !
Un agenda rempli de sujets et de moments d’échanges
L’assemblée générale a commencé le samedi 4 au soir dans le gîte de Berlats pour un repas “auberge espagnole” qui a marqué le début de l’AG par un instant de convivialité et de partage. C’est notamment lors des ces moments de partage que les adhérents et simples actifs du GFC peuvent se rencontrer, échanger, et profiter de se retrouver dans un lieu entouré de forêts. Avant le repas, quelques-uns des adhérents sont allés se balader dans la forêt du GFC sur la commune d’Espérausses notamment pour y observer les champignons présents marquant l’automne.
Le dimanche, l’assemblée générale s’est tenue toute la journée. Les bilans financiers ont été affichés dans la salle afin que chacun puisse les consulter et poser si besoin des questions. Après un accueil café et croissants, la matinée a débuté par une présentation des nouveaux adhérents et un tour de table, puis par une présentation des principes de la sociocratie.
Cette présentation a permis aux nouveaux arrivants de se familiariser avec les principes de la sociocratie, et de représenter à tous les gestes utilisés en sociocratie, ainsi que le processus de l’élection sans candidat qui s’est tenue l’après-midi. En guise de conclusion, une mise en pratique s’est tenue lors d’un vote par consentement ludique.
Après un déjeuner convivial, l’après-midi a commencé par 3 ateliers en petits groupes. Les ateliers portaient sur les sujets suivants : vie du GFC, vie des comités et comité forêt.
Puis, suite à la restitution des ateliers, l’élection sans candidat s’est tenue.
L’élection sans candidat, un outil de la sociocratie
Afin d’élire un des trois co-gérants dont le mandat se terminait, le GFC a procédé par élection sans candidat, un mode d’élection sociocratique adopté par le GFC. Dans l’élection sans candidat, personne ne se présente en tant que candidat. Le mandat, les missions et la durée du mandat sont explicitées, ainsi que les qualités recherchées pour la personne à élire. Ensuite, un tour de table est réalisé où chaque participant indique qui il.elle aimerait élire et pourquoi. A la fin du tour de table, les potentiels candidats sont donc listés à la suite de toutes les propositions. Une proposition est faite en faveur d’un.e des candidats listés, et l’assemblée procède à un tour d’objection. L’idée n’est pas que tout le monde soit d’accord, mais que personne ne dise “non”, c’est-à-dire n’émette une objection à l’élection d’une personne. Les objections ne doivent pas être une préférence personnelle, mais bien soulever un obstacle à l’accomplissement des fonctions, par exemple : un manque de temps de la personne proposée, une compétence cruciale manquante pour le poste…
Les objections sont soulevées et peuvent être répondues et levées. Si aucune objection n’est soulevée ou ne demeure, la personne est élue. Si des objections demeurent (y compris de la part de la personne élue), alors le processus est recommencé avec une autre personne listée.
Ce processus issu de la gouvernance participative permet ainsi d’élire quelqu’un sans que personne ne s’y oppose, en légitimant la personne élue et en la responsabilisant. Cela évite également l’écueil d’élire un.e candidat.e parce qu’il.elle se propose ou estime être bon.ne pour le poste, et permet d’élire un.e candidat.e parce qu’il.elle est jugé.e remplir les critères requis pour le poste.






