Présentation du rapport sur l’analyse des tendances et des performances de la filière bovine en Colombie
Ce rapport, réalisé par l’ONG Envol Vert et l’Université du Wisconsin avec le Global Land Use and Environment Lab (GLUE), se concentre sur la quête d’un élevage sans déforestation en Colombie. Cette étude, financée par Mighty Earth et l’USAID, utilise les données de l’Institut agricole colombien (ICA) de 2018 à 2020 et, à travers une analyse rigoureuse, fournit une vue détaillée des tendances et du comportement de la chaîne d’approvisionnement en bétail en Colombie, dans le but d’identifier les défis et les opportunités qui existent pour améliorer la traçabilité dans le secteur de l’élevage et contribuer à la conservation des forêts dans le pays.
La production de bétail en Colombie joue un rôle important dans la déforestation, et de nombreuses initiatives visent à changer cette réalité en développant une production de bétail plus durable et sans déforestation. Pour que ces efforts aboutissent, il est essentiel de mettre en place un système efficace de suivi et de traçabilité dans la chaîne d’approvisionnement en bétail. C’est là que ce rapport devient fondamental pour comprendre et résoudre le problème.
Voici quelques-unes des questions stratégiques contenues dans le document :
Déplacements indirects : un défi pour la traçabilité
En Colombie, 77 % des animaux font l’objet d’un transport indirect (c’est-à-dire qu’ils ne vont pas dans des abattoirs, mais dans des fermes ou des rassemblements d’animaux tels que des foires ou des ventes aux enchères), ce qui rend difficile la traçabilité de leur origine et de leur destination. Chaque fois que les animaux sont déplacés vers une nouvelle ferme, ils sont mélangés avec d’autres animaux d’origines différentes, ce qui rend difficile la tenue d’un registre clair. Au cours des trois années analysées, 264 000 producteurs ont enregistré des mouvements de bétail, nombre d’entre eux jouant différents rôles au sein de la chaîne. Cette complexité représente un défi majeur pour la mise en place d’un système de traçabilité efficace.
Les différents rôles des producteurs
Pour la première fois, une analyse a été réalisée pour séparer les producteurs en fonction de leurs relations dans la chaîne et avec les abattoirs, générant les catégories de fournisseurs directs, mixtes et indirects (T1 et T2) et permettant de caractériser le comportement de chacun d’entre eux.
Acteurs clés
Une petite fraction de producteurs (environ 2 600, soit 1 %) a déplacé 33 % des animaux. Ces producteurs ont des profils très différents des producteurs habituels. Sur le nombre total de mouvements provenant de rassemblements, 25 % étaient concentrés dans seulement 8 rassemblements. Ces types d’acteurs sont essentiels pour la mise en œuvre d’un système de traçabilité efficace.
Concentration des animaux
Le rapport révèle qu’un tiers des animaux passent par des points de concentration, ou rassemblements d’animaux (ex : foires) avant de retourner dans une exploitation, au lieu d’aller directement dans des abattoirs. Seuls 20 % des animaux passant par ces points de concentration finissent dans un abattoir, ce qui signifie que la plupart d’entre eux retournent dans une autre exploitation. Il est essentiel de comprendre ces mouvements pour identifier toutes les exploitations par lesquelles un animal est passé au cours de sa vie.
Zones de forte déforestation (ZAD en espagnol)
Le rapport se concentre également sur les zones de forte déforestation (25 municipalités) et sur la manière dont les mouvements de bétail en provenance de ces zones de forte déforestation sont entrés dans la chaîne d’approvisionnement, directement vers les abattoirs de nombreuses villes, mais aussi indirectement, créant ainsi un risque indirect dans tout le pays (621 municipalités). 25 % du bétail abattu à Bogota provient de zones à forte déforestation, et pour des villes comme Florida, Candelaria et Yumbo dans le Valle del Cauca, ce chiffre dépasse les 60 %.
Recommandations pour une meilleure traçabilité
Le rapport propose également des solutions concrètes. Il recommande de mieux utiliser les systèmes de données existants, tels que les guides de déplacements de l’ACI, et de les combiner avec les cartes du cadastre national ou la localisation des élevages collectée lors des campagnes de vaccination. Ces actions sont essentielles pour évoluer vers un élevage plus durable sans déforestation. Si vous voulez connaître toutes les recommandations, consultez notre rapport.
Il fournit une analyse détaillée de la chaîne d’approvisionnement en bétail, identifie les défis liés à la mise en œuvre d’un système de traçabilité efficace et propose des recommandations claires pour évoluer vers un élevage sans déforestation. Il est essentiel de comprendre ces questions pour prendre des décisions éclairées et efficaces dans la lutte contre la déforestation et la promotion de pratiques d’élevage durables en Colombie.
Présentation du rapport sur l’analyse des tendances et des performances de la filière bovine en Colombie
Ce rapport, réalisé par l’ONG Envol Vert et l’Université du Wisconsin avec le Global Land Use and Environment Lab (GLUE), se concentre sur la quête d’un élevage sans déforestation en Colombie. Cette étude, financée par Mighty Earth et l’USAID, utilise les données de l’Institut agricole colombien (ICA) de 2018 à 2020 et, à travers une analyse rigoureuse, fournit une vue détaillée des tendances et du comportement de la chaîne d’approvisionnement en bétail en Colombie, dans le but d’identifier les défis et les opportunités qui existent pour améliorer la traçabilité dans le secteur de l’élevage et contribuer à la conservation des forêts dans le pays.
La production de bétail en Colombie joue un rôle important dans la déforestation, et de nombreuses initiatives visent à changer cette réalité en développant une production de bétail plus durable et sans déforestation. Pour que ces efforts aboutissent, il est essentiel de mettre en place un système efficace de suivi et de traçabilité dans la chaîne d’approvisionnement en bétail. C’est là que ce rapport devient fondamental pour comprendre et résoudre le problème.
Voici quelques-unes des questions stratégiques contenues dans le document :
Déplacements indirects : un défi pour la traçabilité
En Colombie, 77 % des animaux font l’objet d’un transport indirect (c’est-à-dire qu’ils ne vont pas dans des abattoirs, mais dans des fermes ou des rassemblements d’animaux tels que des foires ou des ventes aux enchères), ce qui rend difficile la traçabilité de leur origine et de leur destination. Chaque fois que les animaux sont déplacés vers une nouvelle ferme, ils sont mélangés avec d’autres animaux d’origines différentes, ce qui rend difficile la tenue d’un registre clair. Au cours des trois années analysées, 264 000 producteurs ont enregistré des mouvements de bétail, nombre d’entre eux jouant différents rôles au sein de la chaîne. Cette complexité représente un défi majeur pour la mise en place d’un système de traçabilité efficace.
Les différents rôles des producteurs
Pour la première fois, une analyse a été réalisée pour séparer les producteurs en fonction de leurs relations dans la chaîne et avec les abattoirs, générant les catégories de fournisseurs directs, mixtes et indirects (T1 et T2) et permettant de caractériser le comportement de chacun d’entre eux.
Acteurs clés
Une petite fraction de producteurs (environ 2 600, soit 1 %) a déplacé 33 % des animaux. Ces producteurs ont des profils très différents des producteurs habituels. Sur le nombre total de mouvements provenant de rassemblements, 25 % étaient concentrés dans seulement 8 rassemblements. Ces types d’acteurs sont essentiels pour la mise en œuvre d’un système de traçabilité efficace.
Concentration des animaux
Le rapport révèle qu’un tiers des animaux passent par des points de concentration, ou rassemblements d’animaux (ex : foires) avant de retourner dans une exploitation, au lieu d’aller directement dans des abattoirs. Seuls 20 % des animaux passant par ces points de concentration finissent dans un abattoir, ce qui signifie que la plupart d’entre eux retournent dans une autre exploitation. Il est essentiel de comprendre ces mouvements pour identifier toutes les exploitations par lesquelles un animal est passé au cours de sa vie.
Zones de forte déforestation (ZAD en espagnol)
Le rapport se concentre également sur les zones de forte déforestation (25 municipalités) et sur la manière dont les mouvements de bétail en provenance de ces zones de forte déforestation sont entrés dans la chaîne d’approvisionnement, directement vers les abattoirs de nombreuses villes, mais aussi indirectement, créant ainsi un risque indirect dans tout le pays (621 municipalités). 25 % du bétail abattu à Bogota provient de zones à forte déforestation, et pour des villes comme Florida, Candelaria et Yumbo dans le Valle del Cauca, ce chiffre dépasse les 60 %.
Recommandations pour une meilleure traçabilité
Le rapport propose également des solutions concrètes. Il recommande de mieux utiliser les systèmes de données existants, tels que les guides de déplacements de l’ACI, et de les combiner avec les cartes du cadastre national ou la localisation des élevages collectée lors des campagnes de vaccination. Ces actions sont essentielles pour évoluer vers un élevage plus durable sans déforestation. Si vous voulez connaître toutes les recommandations, consultez notre rapport.
Il fournit une analyse détaillée de la chaîne d’approvisionnement en bétail, identifie les défis liés à la mise en œuvre d’un système de traçabilité efficace et propose des recommandations claires pour évoluer vers un élevage sans déforestation. Il est essentiel de comprendre ces questions pour prendre des décisions éclairées et efficaces dans la lutte contre la déforestation et la promotion de pratiques d’élevage durables en Colombie.