Décembre 2014
L’été est arrivé avec intensité sur la côte Atlantique. Les fortes températures (38°C) et la faible disponibilité en eau dans cette zone rendent quasi-impossible la production de légumes. Cependant les participants au projet réalisent un bon travail en maintenant les plants humides et frais.
La pépinière, ne donne pas seulement vie au Noyer Maya mais aussi à des arbres fruitiers et natifs de la région qui ont toute leur place dans un système agroforestier. Manguier, papayer, corrossol, chêne, arbre à pluie, gliricidia et quenettier font partie des plants qui furent apportés par certains paysans.
Ils s’occupent également des semis de fruit de la passion, goyave, néflier, carambolier, citron, anone, papaye. Les paysans se chargent d’obtenir les fruits, récolter les graines, les laver, les sécher pour ensuite les mettre en terre, en espérant que les plants obtenus pourront être transplantés dans les sacs dans les mois qui viennent.
Novembre 2014
Plus de 1500 plantes en pépinière
Avec la construction d’une pépinière, située près des parcelles des agriculteurs participant au projet, a débuté une des premières étapes du système agroforestier.
A l’heure actuelle, les agriculteurs de Los Limites entretiennent plus de 1500 plants et un semis de Noyer Maya.
Au cours de réunions de suivi du projet entre Envol Vert et les paysans de Los Limites, des premières noix de Noyer Maya ont aussi été cuisinées pour sa dégustation sous différentes formes : arepas, café, empanadas… Un réel moment de convivialité et de découverte de la richesse culinaire de cette noix très nutritive.
Des paysans formés à la plantation de Noyer Maya
Durant une semaine, 3 paysans, qui devront par la suite former leurs camarades, ont participé à une formation sur les systèmes de reforestation et de sécurité alimentaire à la Escuela de la Naturaleza à Rio Ancho (Département de La Guarija) avec la fondation Nativa avec qui Envol Vert avait collaboré sur le Noyer Maya par le passé. Par la suite, à Palomino (La Guajira), les paysans ont également découvert le projet de reforestation mené par l’Union Salva Bosque et Envol Vert Ces deux initiatives ont pour essence phare le Noyer Maya, important pour l’alimentation humaine ainsi que de pour la faune sauvage.
Des expériences pour reproduire le Noyer Maya
Afin de savoir s’il est possible de reproduire le Noyer Maya et surtout de garantir le développement de la racine principale, ont été initiées des expériences avec différents types de reproduction : par transplantation, par semence et par bouture (dans l’eau et dans la terre), avec ou sans hormone d’enracinement.
Après 3 semaines, les boutures qui étaient dans l’eau ne présentaient aucun signe de croissance, la branche étant trop humide, et aucune n’a survécu. Quant à celles qui sont dans la terre, seules celles qui étaient d’un diamètre supérieur à 10 mm et sans hormone, présentent de nouvelles branches, mais aucune racine n’est visible pour le moment. De nouvelles expériences sont en cours pour savoir si réellement ce type de reproduction est envisageable.
Les semences germent après environ deux semaines. Sur 200 graines mises dans le semencier, seulement 37 ont germé et étaient transplantés dans la pépinière.
Enfin, la reproduction par transplantation fonctionne très bien lorsque les plants sont disposés dans la pépinière.
Toutes ces expériences continuent afin d’obtenir plus de connaissances pratiques sur le Noyer Maya.
Octobre 2014
Des Noyer Maya identifiés
La biologiste Irina Mendo, avec l’aide de la communauté, a réalisé une identification des arbres de Noyer Maya reproductibles, démontrant que cette espèce est toujours présente dans l’écosystème de Forêt tropicale sèche de la côte Atlantique et est adaptée aux conditions climatiques de la zone.
A la recherche de semences de Noyer Maya
Suite à l’épisode d’été plus intense qu’à l’accoutumé de cette année 2014 principalement dû au phénomène El niño et au dérèglement climatique qui a affecté la côte Atlantique colombienne cette année, il était très compliqué de trouver des graines de Noyer Maya sur la zone du projet. Cependant des semences de Noyer Maya ont été données par l’Ecoparc Los Besotes, situé à 10 kilomètres de la ville de Valledupar (dans le département du Cesar), qui participe généreusement à la conservation de cette espèce. D’autres graines ont été récupérées sur l’autre projet en Colombie d’Envol Vert avec l’aide de l’Union Salvabosque à Palomino.
De l’eau pour toute l’année
Durant la période de sécheresse, il est impossible pour les paysans de Los Limites de continuer à cultiver leurs parcelles, étant donné que les ruisseaux qui se forment que pendant la saison des pluies s’assèchent rapidement. L’eau, utilisé pour la consommation quotidienne des familles, est acheté à des fermes voisines et se révèlent coûteuse et insuffisante pour couvrir les besoins du village.
Les paysans, avec l’appui d’Envol Vert, sont en train de réfléchir aux différentes options permettant de construire un système d’irrigation durable. Planter les arbres ainsi que des produits agricoles permettant l’alimentation de la communauté sera alors possible tout au long de l’année.
Septembre 2014
Le projet commence
Deux volontaires sont arrivées, auprès des paysans de la communauté de Los Limites pour mettre en place le projet Noyer Maya et élevage soutenable. L’objectif est de les accompagner et de les guider tout au long des différentes étapes du projet en prenant en compte leurs besoins et leurs opinions.
Maria Isabel Victoria, colombienne ayant une formation en Communication sociale et travaux communautaires, et Magali Villatte, française possédant une formation en Ecologie Humaine et agriculture durable, travaillerons ainsi ensemble pendant 6 mois jusqu’à mi-mars 2015 pour faire le lien entre tous les acteurs du projet.
Décembre 2014
L’été est arrivé avec intensité sur la côte Atlantique. Les fortes températures (38°C) et la faible disponibilité en eau dans cette zone rendent quasi-impossible la production de légumes. Cependant les participants au projet réalisent un bon travail en maintenant les plants humides et frais.
La pépinière, ne donne pas seulement vie au Noyer Maya mais aussi à des arbres fruitiers et natifs de la région qui ont toute leur place dans un système agroforestier. Manguier, papayer, corrossol, chêne, arbre à pluie, gliricidia et quenettier font partie des plants qui furent apportés par certains paysans.
Ils s’occupent également des semis de fruit de la passion, goyave, néflier, carambolier, citron, anone, papaye. Les paysans se chargent d’obtenir les fruits, récolter les graines, les laver, les sécher pour ensuite les mettre en terre, en espérant que les plants obtenus pourront être transplantés dans les sacs dans les mois qui viennent.
Novembre 2014
Plus de 1500 plantes en pépinière
Avec la construction d’une pépinière, située près des parcelles des agriculteurs participant au projet, a débuté une des premières étapes du système agroforestier.
A l’heure actuelle, les agriculteurs de Los Limites entretiennent plus de 1500 plants et un semis de Noyer Maya.
Au cours de réunions de suivi du projet entre Envol Vert et les paysans de Los Limites, des premières noix de Noyer Maya ont aussi été cuisinées pour sa dégustation sous différentes formes : arepas, café, empanadas… Un réel moment de convivialité et de découverte de la richesse culinaire de cette noix très nutritive.
Des paysans formés à la plantation de Noyer Maya
Durant une semaine, 3 paysans, qui devront par la suite former leurs camarades, ont participé à une formation sur les systèmes de reforestation et de sécurité alimentaire à la Escuela de la Naturaleza à Rio Ancho (Département de La Guarija) avec la fondation Nativa avec qui Envol Vert avait collaboré sur le Noyer Maya par le passé. Par la suite, à Palomino (La Guajira), les paysans ont également découvert le projet de reforestation mené par l’Union Salva Bosque et Envol Vert Ces deux initiatives ont pour essence phare le Noyer Maya, important pour l’alimentation humaine ainsi que de pour la faune sauvage.
Des expériences pour reproduire le Noyer Maya
Afin de savoir s’il est possible de reproduire le Noyer Maya et surtout de garantir le développement de la racine principale, ont été initiées des expériences avec différents types de reproduction : par transplantation, par semence et par bouture (dans l’eau et dans la terre), avec ou sans hormone d’enracinement.
Après 3 semaines, les boutures qui étaient dans l’eau ne présentaient aucun signe de croissance, la branche étant trop humide, et aucune n’a survécu. Quant à celles qui sont dans la terre, seules celles qui étaient d’un diamètre supérieur à 10 mm et sans hormone, présentent de nouvelles branches, mais aucune racine n’est visible pour le moment. De nouvelles expériences sont en cours pour savoir si réellement ce type de reproduction est envisageable.
Les semences germent après environ deux semaines. Sur 200 graines mises dans le semencier, seulement 37 ont germé et étaient transplantés dans la pépinière.
Enfin, la reproduction par transplantation fonctionne très bien lorsque les plants sont disposés dans la pépinière.
Toutes ces expériences continuent afin d’obtenir plus de connaissances pratiques sur le Noyer Maya.
Octobre 2014
Des Noyer Maya identifiés
La biologiste Irina Mendo, avec l’aide de la communauté, a réalisé une identification des arbres de Noyer Maya reproductibles, démontrant que cette espèce est toujours présente dans l’écosystème de Forêt tropicale sèche de la côte Atlantique et est adaptée aux conditions climatiques de la zone.
A la recherche de semences de Noyer Maya
Suite à l’épisode d’été plus intense qu’à l’accoutumé de cette année 2014 principalement dû au phénomène El niño et au dérèglement climatique qui a affecté la côte Atlantique colombienne cette année, il était très compliqué de trouver des graines de Noyer Maya sur la zone du projet. Cependant des semences de Noyer Maya ont été données par l’Ecoparc Los Besotes, situé à 10 kilomètres de la ville de Valledupar (dans le département du Cesar), qui participe généreusement à la conservation de cette espèce. D’autres graines ont été récupérées sur l’autre projet en Colombie d’Envol Vert avec l’aide de l’Union Salvabosque à Palomino.
De l’eau pour toute l’année
Durant la période de sécheresse, il est impossible pour les paysans de Los Limites de continuer à cultiver leurs parcelles, étant donné que les ruisseaux qui se forment que pendant la saison des pluies s’assèchent rapidement. L’eau, utilisé pour la consommation quotidienne des familles, est acheté à des fermes voisines et se révèlent coûteuse et insuffisante pour couvrir les besoins du village.
Les paysans, avec l’appui d’Envol Vert, sont en train de réfléchir aux différentes options permettant de construire un système d’irrigation durable. Planter les arbres ainsi que des produits agricoles permettant l’alimentation de la communauté sera alors possible tout au long de l’année.
Septembre 2014
Le projet commence
Deux volontaires sont arrivées, auprès des paysans de la communauté de Los Limites pour mettre en place le projet Noyer Maya et élevage soutenable. L’objectif est de les accompagner et de les guider tout au long des différentes étapes du projet en prenant en compte leurs besoins et leurs opinions.
Maria Isabel Victoria, colombienne ayant une formation en Communication sociale et travaux communautaires, et Magali Villatte, française possédant une formation en Ecologie Humaine et agriculture durable, travaillerons ainsi ensemble pendant 6 mois jusqu’à mi-mars 2015 pour faire le lien entre tous les acteurs du projet.