Pour le projet « Écotourisme en Amazonie », l’année 2017 marquera une transition importante.
Suite aux très bons résultats du nombre de visiteurs de la zone en 2016, l’Association de Protection de la Faune et la Flore (APFF) peut désormais revendiquer une source d’entrée économique stable qui permet son autosuffisance et la pérennité des activités de conservation de la zone. Ce partenariat actif depuis 6 ans prendra donc fin en juin 2018 après une période de transition.
En 2017, et afin de clôturer le programme défini conjointement entre l’APFF et Envol Vert, trois volets de conservation ont été mis en place : la poursuite du monitoring de la zone, la finalisation du jardin des Colibris ainsi que le lancement d’un programme court d’agroforesterie pour initier et encourager les habitants de la zone à sa pratique.
La plus belle réussite réside dans la finalisation du jardin des Colibris qui s’est doté d’un point de vue ornithologique, d’une baignoire pour colibris, d’un sentier de déambulation et aussi d’une restructuration de son aménagement paysager global. Trois ans auparavant, cet espace déboisé et dégradé était considéré sans intérêt. Nous observons à présent une forêt en récupération qui a trouvé une fonction de conservation primordiale et constitue une activité génératrice de revenu additionnelle.
Au terme de cette année 2017, le programme est donc achevé et marque un tournant décisif pour l’APFF qui a exprimé un besoin d’autonomisation. Envol Vert accompagnera cette transition en douceur et restera à disposition de l’APFF jusqu’en juin 2018.
Le bilan du partenariat entre 2011 et 2017 :
Sur les 6 ans de partenariat actif nous pouvons nous féliciter des nombreux résultats significatifs et quantifiables à plusieurs échelles :
Au total pas moins de 17 volontaires se sont succédés pour appuyer à la réussite de ce projet depuis 2011, autant de personnalités, de volontés, d’échanges et de souvenirs pour l’ensemble des participants.
Flora : appui à l’organisation et au développement de l’offre, en poste 5 mois en 2014
« J’ai vécu une expérience unique au coeur de l’Amazonie avec le sentiment d’être là où tout se joue. Au contact de Feliciano, Juver, Lleny et tous les autres, j’ai beaucoup appris sur la forêt et ses enjeux. J’espère leur avoir apporté quelques compétences de gestion. J’ai surtout appris à trouver la bonne posture : ne pas « faire à la place de », ne pas imposer, mais « faire avec » et favoriser une communication de qualité. »
Bastien : chargé de développement touristique, en poste 5 mois en 2016
« J’ai vécu un volontariat très enrichissant qui m’ a permis de rencontrer une famille attachante avec toutes les difficultés et les moments forts que cela implique. J’en garderai des souvenirs à vie et je suis fier de la petite goutte d’eau que j’ai pu jeter sur le feu de la déforestation dans cette région. »
Charlène : coordinatrice nationale et chargé du développement du programme de conservation, toujours en poste depuis Juin 2016
« Travailler avec l’APFF a probablement été le plus grand défi professionnel que j’ai eu a relever. Arriver sur la fin d’un projet est difficile mais constitue aussi un véritable chalenge pour l’ensemble des participants. Dans le cas de ce projet il est évident que le travail a porté ses fruits et que chacun en ressors grandi. Depuis l’arrêt des activités conjointes je continue de voir l’association et je suis fière du résultat, ils sont d’autant plus soudés et investis dans leur activités et cela ne semble pas prêt de s’arrêter. Beaucoup ont eu des mots touchants et je n’oublierai pas la poésie de Lira qui me disait il y a peu : « Maintenant grâce à Envol Vert nous avons des ailes pour pouvoir voler» »
Aujourd’hui et grâce à l’APFF, l’ACR-CE est surveillée et il ne s’y réalise plus que très rarement des activités prédatrices de l’environnement illégales. De nombreuses espèces autrefois en cours de disparition dans la zone ont d’ailleurs été à nouveau observées et les écosystèmes sont dans un processus de régénération naturelle.
Les habitants de la zone aussi sont mieux informés des lois qui régissent l’ACR-CE et ils connaissent leurs droits. En l’occurrence, le nombre d’associations représentant les populations locales pour leurs droits et la préservation de la biodiversité est en constante augmentation. Les initiatives pour la protection de la forêt sont nombreuses, et le gouvernement régional est davantage enclin à fournir des formations pour la montée en compétences des associations.
Aujourd’hui, une fédération d’une dizaine d’associations, présidée par Féliciano Tuanama, le président de l’APFF, a été créée et témoigne de la capacité de ces acteurs à trouver des synergies entre eux.
Nous faisons l’agréable constat que l’APFF est maintenant reconnue comme une association de guides écotouristiques professionnels, formés au monitoring de vigilance et au monitoring de recensement de la faune et de la flore. Pionnière dans la zone, elle est en mesure de mener à bien ses missions de façon autonome, à savoir l’amélioration des conditions de vie des populations locales et la préservation de ce trésor de biodiversité qu’est la Cordillera Escalera.
Pour le projet « Écotourisme en Amazonie », l’année 2017 marquera une transition importante.
Suite aux très bons résultats du nombre de visiteurs de la zone en 2016, l’Association de Protection de la Faune et la Flore (APFF) peut désormais revendiquer une source d’entrée économique stable qui permet son autosuffisance et la pérennité des activités de conservation de la zone. Ce partenariat actif depuis 6 ans prendra donc fin en juin 2018 après une période de transition.
En 2017, et afin de clôturer le programme défini conjointement entre l’APFF et Envol Vert, trois volets de conservation ont été mis en place : la poursuite du monitoring de la zone, la finalisation du jardin des Colibris ainsi que le lancement d’un programme court d’agroforesterie pour initier et encourager les habitants de la zone à sa pratique.
La plus belle réussite réside dans la finalisation du jardin des Colibris qui s’est doté d’un point de vue ornithologique, d’une baignoire pour colibris, d’un sentier de déambulation et aussi d’une restructuration de son aménagement paysager global. Trois ans auparavant, cet espace déboisé et dégradé était considéré sans intérêt. Nous observons à présent une forêt en récupération qui a trouvé une fonction de conservation primordiale et constitue une activité génératrice de revenu additionnelle.
Au terme de cette année 2017, le programme est donc achevé et marque un tournant décisif pour l’APFF qui a exprimé un besoin d’autonomisation. Envol Vert accompagnera cette transition en douceur et restera à disposition de l’APFF jusqu’en juin 2018.
Le bilan du partenariat entre 2011 et 2017 :
Sur les 6 ans de partenariat actif nous pouvons nous féliciter des nombreux résultats significatifs et quantifiables à plusieurs échelles :
Au total pas moins de 17 volontaires se sont succédés pour appuyer à la réussite de ce projet depuis 2011, autant de personnalités, de volontés, d’échanges et de souvenirs pour l’ensemble des participants.
Flora : appui à l’organisation et au développement de l’offre, en poste 5 mois en 2014
« J’ai vécu une expérience unique au coeur de l’Amazonie avec le sentiment d’être là où tout se joue. Au contact de Feliciano, Juver, Lleny et tous les autres, j’ai beaucoup appris sur la forêt et ses enjeux. J’espère leur avoir apporté quelques compétences de gestion. J’ai surtout appris à trouver la bonne posture : ne pas « faire à la place de », ne pas imposer, mais « faire avec » et favoriser une communication de qualité. »
Bastien : chargé de développement touristique, en poste 5 mois en 2016
« J’ai vécu un volontariat très enrichissant qui m’ a permis de rencontrer une famille attachante avec toutes les difficultés et les moments forts que cela implique. J’en garderai des souvenirs à vie et je suis fier de la petite goutte d’eau que j’ai pu jeter sur le feu de la déforestation dans cette région. »
Charlène : coordinatrice nationale et chargé du développement du programme de conservation, toujours en poste depuis Juin 2016
« Travailler avec l’APFF a probablement été le plus grand défi professionnel que j’ai eu a relever. Arriver sur la fin d’un projet est difficile mais constitue aussi un véritable chalenge pour l’ensemble des participants. Dans le cas de ce projet il est évident que le travail a porté ses fruits et que chacun en ressors grandi. Depuis l’arrêt des activités conjointes je continue de voir l’association et je suis fière du résultat, ils sont d’autant plus soudés et investis dans leur activités et cela ne semble pas prêt de s’arrêter. Beaucoup ont eu des mots touchants et je n’oublierai pas la poésie de Lira qui me disait il y a peu : « Maintenant grâce à Envol Vert nous avons des ailes pour pouvoir voler» »
Aujourd’hui et grâce à l’APFF, l’ACR-CE est surveillée et il ne s’y réalise plus que très rarement des activités prédatrices de l’environnement illégales. De nombreuses espèces autrefois en cours de disparition dans la zone ont d’ailleurs été à nouveau observées et les écosystèmes sont dans un processus de régénération naturelle.
Les habitants de la zone aussi sont mieux informés des lois qui régissent l’ACR-CE et ils connaissent leurs droits. En l’occurrence, le nombre d’associations représentant les populations locales pour leurs droits et la préservation de la biodiversité est en constante augmentation. Les initiatives pour la protection de la forêt sont nombreuses, et le gouvernement régional est davantage enclin à fournir des formations pour la montée en compétences des associations.
Aujourd’hui, une fédération d’une dizaine d’associations, présidée par Féliciano Tuanama, le président de l’APFF, a été créée et témoigne de la capacité de ces acteurs à trouver des synergies entre eux.
Nous faisons l’agréable constat que l’APFF est maintenant reconnue comme une association de guides écotouristiques professionnels, formés au monitoring de vigilance et au monitoring de recensement de la faune et de la flore. Pionnière dans la zone, elle est en mesure de mener à bien ses missions de façon autonome, à savoir l’amélioration des conditions de vie des populations locales et la préservation de ce trésor de biodiversité qu’est la Cordillera Escalera.