Laisser le bois mort au sol : un geste clé pour la biodiversité forestière
La gestion durable des forêts est essentielle pour préserver la biodiversité et assurer la résilience des écosystèmes face aux changements climatiques. Dans cette démarche, la prise en compte du bois mort au sol joue un rôle central.
Le bois mort, un trésor pour la biodiversité
Le bois mort (debout ou au sol) joue un rôle clé dans les écosystèmes forestiers, en servant d’habitat et de ressource pour de nombreuses espèces :
Un volume important de bois mort est donc souvent corrélé à une meilleure diversité biologique.
Le lien avec les diagnostics forestiers d’Envol Vert
Dans le cadre du projet SEVE, Envol Vert a réalisé des diagnostics forestiers auprès de 20 propriétaires engagés dans une gestion durable. Ces études visent à accompagner les propriétaires vers une gestion en Sylviculture Mélangée à Couvert Continu (SMCC), qui favorise la diversité des essences et la régénération naturelle, tout en limitant les impacts des interventions humaines.
L’un des principes essentiels mis en avant dans ces diagnostics est l’importance de maintenir des îlots de libre évolution (on recommande entre 10 et 20% de la surface forestière), où la nature peut suivre son propre cycle sans intervention humaine.
L’indice de biodiversité potentielle, un outil d’évaluation clé
Afin d’évaluer la richesse écologique des forêts et l’impact des pratiques de gestion, Envol Vert utilise l’indice de biodiversité potentielle (IBP). Cet outil permet de mesurer la capacité d’un peuplement forestier à accueillir une diversité d’espèces en fonction de critères tels que la présence de bois mort, la diversité des essences ou encore l’existence de vieux arbres et de microhabitats. Un IBP élevé indique une forêt offrant des conditions optimales pour la faune et la flore, soulignant ainsi l’importance du maintien du bois mort et des îlots de libre évolution.
L’analyse de l’IBP selon les diagnostics forestier fait ressortir un IPB moyen globale de 14, pour un IBP le plus bas des diagnostics à 3 quant à l’IBP le plus haut exprimé à 23.
La notation globale étant sur 50 au maximum, la notation ne s’exprime pas comme élevée mais le potentiel global de développement des éco-systèmes le reste.
Pourquoi encourager la libre évolution et le bois mort ?
Les îlots de libre évolution permettent d’observer le fonctionnement naturel de la forêt et de maintenir un stock de bois mort indispensable à la faune et à la flore. Cette approche offre de nombreux bénéfices :
Conférence sur le bois mort
Lors de la conférence sur les bois morts en forêt organisée par le PNR du Haut languedoc, des intervenants ont mis en lumière ces principes dendrométriques en se basant sur les vieilles forêts qui ne sont pas existantes dans le Tarn à l’heure actuelle.
Historiquement, le bois mort a souvent été perçu comme un signe de mauvaise gestion ou un risque accru d’incendie. Pourtant, les études montrent qu’en forêt tempérée, son maintien n’augmente pas significativement le risque de feu et qu’il est au contraire un élément clé du bon fonctionnement écologique des milieux forestiers.
Les coupes de masses aux moyen âge réalisé par l’homme ont accentué le rajeunissement et le recul des forêts Françaises, d’après Nicolas Gouix en 2025 on dénombre près de 79 % du peuplement forestier ayant moins de 100 ans.
Le message que porte Envol Vert reste alors le souci de conservation des espaces naturels pour pouvoir retrouver en France des vieilles forêts dans le futur. C’est le propos que porte Gaëtan Dubus qui explique que nous coupons ce cycle de régénération bien trop tôt, pour certains arbres à 280 ans, alors qu’il faudrait au moins les laisser 600 ans en privilégiant des espaces de récolte ciblés.
Laisser le bois mort au sol : un geste clé pour la biodiversité forestière
La gestion durable des forêts est essentielle pour préserver la biodiversité et assurer la résilience des écosystèmes face aux changements climatiques. Dans cette démarche, la prise en compte du bois mort au sol joue un rôle central.
Le bois mort, un trésor pour la biodiversité
Le bois mort (debout ou au sol) joue un rôle clé dans les écosystèmes forestiers, en servant d’habitat et de ressource pour de nombreuses espèces :
Un volume important de bois mort est donc souvent corrélé à une meilleure diversité biologique.
Le lien avec les diagnostics forestiers d’Envol Vert
Dans le cadre du projet SEVE, Envol Vert a réalisé des diagnostics forestiers auprès de 20 propriétaires engagés dans une gestion durable. Ces études visent à accompagner les propriétaires vers une gestion en Sylviculture Mélangée à Couvert Continu (SMCC), qui favorise la diversité des essences et la régénération naturelle, tout en limitant les impacts des interventions humaines.
L’un des principes essentiels mis en avant dans ces diagnostics est l’importance de maintenir des îlots de libre évolution (on recommande entre 10 et 20% de la surface forestière), où la nature peut suivre son propre cycle sans intervention humaine.
L’indice de biodiversité potentielle, un outil d’évaluation clé
Afin d’évaluer la richesse écologique des forêts et l’impact des pratiques de gestion, Envol Vert utilise l’indice de biodiversité potentielle (IBP). Cet outil permet de mesurer la capacité d’un peuplement forestier à accueillir une diversité d’espèces en fonction de critères tels que la présence de bois mort, la diversité des essences ou encore l’existence de vieux arbres et de microhabitats. Un IBP élevé indique une forêt offrant des conditions optimales pour la faune et la flore, soulignant ainsi l’importance du maintien du bois mort et des îlots de libre évolution.
L’analyse de l’IBP selon les diagnostics forestier fait ressortir un IPB moyen globale de 14, pour un IBP le plus bas des diagnostics à 3 quant à l’IBP le plus haut exprimé à 23.
La notation globale étant sur 50 au maximum, la notation ne s’exprime pas comme élevée mais le potentiel global de développement des éco-systèmes le reste.
Pourquoi encourager la libre évolution et le bois mort ?
Les îlots de libre évolution permettent d’observer le fonctionnement naturel de la forêt et de maintenir un stock de bois mort indispensable à la faune et à la flore. Cette approche offre de nombreux bénéfices :
Conférence sur le bois mort
Lors de la conférence sur les bois morts en forêt organisée par le PNR du Haut languedoc, des intervenants ont mis en lumière ces principes dendrométriques en se basant sur les vieilles forêts qui ne sont pas existantes dans le Tarn à l’heure actuelle.
Historiquement, le bois mort a souvent été perçu comme un signe de mauvaise gestion ou un risque accru d’incendie. Pourtant, les études montrent qu’en forêt tempérée, son maintien n’augmente pas significativement le risque de feu et qu’il est au contraire un élément clé du bon fonctionnement écologique des milieux forestiers.
Les coupes de masses aux moyen âge réalisé par l’homme ont accentué le rajeunissement et le recul des forêts Françaises, d’après Nicolas Gouix en 2025 on dénombre près de 79 % du peuplement forestier ayant moins de 100 ans.
Le message que porte Envol Vert reste alors le souci de conservation des espaces naturels pour pouvoir retrouver en France des vieilles forêts dans le futur. C’est le propos que porte Gaëtan Dubus qui explique que nous coupons ce cycle de régénération bien trop tôt, pour certains arbres à 280 ans, alors qu’il faudrait au moins les laisser 600 ans en privilégiant des espaces de récolte ciblés.