En Amazonie péruvienne, l’exploitation illégale des forêts est l’un des principaux problèmes rencontrés en raison de la grande valeur économique du bois. De même, le très faible et insuffisant contrôle de son extraction par l’État entraîne le déclin de nombreuses espèces, s’ajoutant à la liste des espèces en voie de disparition.
C’est le cas du Juglans neotropica, plus connu sous le nom de « noyer noir » (nogal negro). Il est classé comme une espèce en voie de disparition selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Son bois est largement commercialisé et utilisé pour la menuiserie, planches, instruments de musique, etc. Différentes parties de l’arbre peuvent aussi être utilisées pour ses nombreuses qualités nutritionnelles et médicinales. Ses feuilles sont par exemple utilisées de manière ancestrale comme purgatives, ainsi qu’anti-inflammatoires et traitant les ulcères externes. On compte aussi de grands bienfaits dermatologiques, cardio-vasculaires et gynécologiques.
Toutes ces qualités offrent au Nogal Negro un large panel d’alternatives à la seule commercialisation de son bois. Celles-ci permettent de promouvoir sa conservation dans les parcelles agroforestières, notamment au sein du programme d’Envol Vert « Agroforesterie du café et du cacao en Amazonie”.
C’est pourquoi, en juillet, l’activité « Alternatives économiques du Nogal Negro » a été organisée dans le district de Pichanaki-Junín. Nous avons déjà pu enregistrer plus de 350 Noyers noirs ainsi que 60 participants intéressés appartenant à 9 villages (Sarara, Villa Sol, Chacopichari, Selva Alegre, Alto Yapaz, Paucarbambilla, Pampa Azángaro Alto, Piriari et Santa Rosa). Le diagnostic et la formulation du projet, ainsi que sa présentation aux groupes de producteurs travaillant avec Envol Vert ont été les principales activités menées dans le cadre de cette première étape.
L’objectif à long terme est que l’agriculteur dispose des capacités et des connaissances nécessaires pour générer un revenu économique autre que le café (une des principales cultures dans cette partie de la région de Junín). Et ce, afin de promouvoir la conservation du noyer noir et des forêts où il se trouve.
Pour y parvenir, de grands défis devront être relevés, tels que l’élaboration d’une chaîne de production durable, adaptée à la réalité de l’agriculteur et qui vise le bien-être de l’environnement, en tenant compte de l’impact de l’agriculture sur la nature. Devront aussi être intégrés les aspects juridiques liés aux autorisations et à l’utilisation d’espèces menacées.
En Amazonie péruvienne, l’exploitation illégale des forêts est l’un des principaux problèmes rencontrés en raison de la grande valeur économique du bois. De même, le très faible et insuffisant contrôle de son extraction par l’État entraîne le déclin de nombreuses espèces, s’ajoutant à la liste des espèces en voie de disparition.
C’est le cas du Juglans neotropica, plus connu sous le nom de « noyer noir » (nogal negro). Il est classé comme une espèce en voie de disparition selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Son bois est largement commercialisé et utilisé pour la menuiserie, planches, instruments de musique, etc. Différentes parties de l’arbre peuvent aussi être utilisées pour ses nombreuses qualités nutritionnelles et médicinales. Ses feuilles sont par exemple utilisées de manière ancestrale comme purgatives, ainsi qu’anti-inflammatoires et traitant les ulcères externes. On compte aussi de grands bienfaits dermatologiques, cardio-vasculaires et gynécologiques.
Toutes ces qualités offrent au Nogal Negro un large panel d’alternatives à la seule commercialisation de son bois. Celles-ci permettent de promouvoir sa conservation dans les parcelles agroforestières, notamment au sein du programme d’Envol Vert « Agroforesterie du café et du cacao en Amazonie”.
C’est pourquoi, en juillet, l’activité « Alternatives économiques du Nogal Negro » a été organisée dans le district de Pichanaki-Junín. Nous avons déjà pu enregistrer plus de 350 Noyers noirs ainsi que 60 participants intéressés appartenant à 9 villages (Sarara, Villa Sol, Chacopichari, Selva Alegre, Alto Yapaz, Paucarbambilla, Pampa Azángaro Alto, Piriari et Santa Rosa). Le diagnostic et la formulation du projet, ainsi que sa présentation aux groupes de producteurs travaillant avec Envol Vert ont été les principales activités menées dans le cadre de cette première étape.
L’objectif à long terme est que l’agriculteur dispose des capacités et des connaissances nécessaires pour générer un revenu économique autre que le café (une des principales cultures dans cette partie de la région de Junín). Et ce, afin de promouvoir la conservation du noyer noir et des forêts où il se trouve.
Pour y parvenir, de grands défis devront être relevés, tels que l’élaboration d’une chaîne de production durable, adaptée à la réalité de l’agriculteur et qui vise le bien-être de l’environnement, en tenant compte de l’impact de l’agriculture sur la nature. Devront aussi être intégrés les aspects juridiques liés aux autorisations et à l’utilisation d’espèces menacées.