La graine de Noyer Maya, arbre endémique de la forêt tropicale sèche, a été au centre de l’événement gastronomique et environnemental qui a eu lieu à Bogota le 28 août dernier. Dans l’espace Flora ars+natura, les participants ont pu découvrir les propriétés extraordinaires de cette graine, tant au niveau nutritionnel que pour ses services éco-systémiques.
Les participants à l’événement d’Envol Vert ont chaleureusement accueilli l’initiative, notamment sa dimension culinaire. En effet, une table recouverte de mets délicieux présentait les attributs nutritionnels et culinaires de cette graine.
Antonuela Ariza et Eduardo Martínez de « Mini-Mal », Nestor Tello de « Cocina y Territorio » et Olga Visbal de « El Arbol del pan », ont offert leur soutien et leur créativité à cette dégustation exquise. Ils ont utilisé la poudre du Noyer Maya torréfiée et moulue artisanalement par les communautés. Ces dernières travaillent pour défendre leurs forêts et soutenir leur mode de vie dans le cadre des projets d’Envol Vert.
Le Noyer Maya, enfant de la communauté
A cette occasion, nous a accompagné Don Victor, un des représentants de l’ASOCALIM association des paysans des Limites. Il parle du Noyer Maya comme de l’enfant de la communauté. Ses paroles transmettent sa sensibilité et son amour pour la forêt. Il met en avant et explique le travail d’agroforesterie et de protection de la forêt réalisé sur son territoire. L’engagement culturel des communautés est également mis en avant par des initiatives telles que le festival du Noyer Maya et l’élaboration d’une grande variété de recettes qui sont peu à peu intégrées dans le quotidien des populations.
Victor nous raconte que les textes parlent du Noyer Maya comme de l’arbre Phenix , également connu sous le nom de Ramón. En effet, c’est un arbre très résistant à la sécheresse. Il fixe l’azote dans la terre et permet ainsi une absorption de CO2 supérieure à celle de nombreux arbres. Son système racinaire sert à la conservation de l’eau et, enfin, ses graines sont hautement nutritionnelles pour l’alimentation des animaux commes des Hommes. Ce n’est pas pour rien que l’arbre est la star de cette rencontre et, comme le dit Victor, comme s’il était la voix de la forêt “si je suis ici, c’est que je suis inquiet”.
La poudre du Noyer Maya
Ces préoccupations pour la préservation de la vie est le moteur de ces initiatives. Elles se manifestent pour l’occasion dans un produit très spécial : la poudre ou la farine de Noyer Maya. Au cours de l’événement, les cuisiniers ont exploré les possibilités offertes par ce produit. Ils ont confectionné des pains, des bases de gâteaux, des sodas fermentés, des biscuits, des sauces, et autres merveilles culinaires. Naissent des saveurs aromatiques, semblables au chocolat ou à la vanille, à la datte ou au marron selon son usage en cuisine, et fait aussi office de complément nutritionnel.
Enfin, les arts visuels ont également participé à cette rencontre avec la projection du documentaire “A côté du Noyer Maya » . Nous y retrouvons des témoignages des personnes qui l’utilisent et le connaissent. Ce documentaire a été nominé au festival du film d’environnement de Barichara.
Retrouvez ci-dessous 3 extraits (en espagnol) pour mieux comprendre les vertus de cet arbre, de la bouche des populations locales :
La visibilité du Noyer Maya (ou guáimaro en espagnol) en tant que ressource de valeur est la première étape pour continuer à soutenir les initiatives des communautés concernées. Cela leur ouvre des possibilités sur le marché. Les différents points de vue et les opinions des parties prenantes permettent d’améliorer leur offre. Ainsi, ils continuent à étudier les qualités de l’arbre, au service d’un commerce durable pour la forêt et ses habitants.
Si vous voulez plus d’informations sur le Noyer Maya, vous pouvez visiter (en espagnol) : Guáimaro, el árbol de la vida.
La graine de Noyer Maya, arbre endémique de la forêt tropicale sèche, a été au centre de l’événement gastronomique et environnemental qui a eu lieu à Bogota le 28 août dernier. Dans l’espace Flora ars+natura, les participants ont pu découvrir les propriétés extraordinaires de cette graine, tant au niveau nutritionnel que pour ses services éco-systémiques.
Les participants à l’événement d’Envol Vert ont chaleureusement accueilli l’initiative, notamment sa dimension culinaire. En effet, une table recouverte de mets délicieux présentait les attributs nutritionnels et culinaires de cette graine.
Antonuela Ariza et Eduardo Martínez de « Mini-Mal », Nestor Tello de « Cocina y Territorio » et Olga Visbal de « El Arbol del pan », ont offert leur soutien et leur créativité à cette dégustation exquise. Ils ont utilisé la poudre du Noyer Maya torréfiée et moulue artisanalement par les communautés. Ces dernières travaillent pour défendre leurs forêts et soutenir leur mode de vie dans le cadre des projets d’Envol Vert.
Le Noyer Maya, enfant de la communauté
A cette occasion, nous a accompagné Don Victor, un des représentants de l’ASOCALIM association des paysans des Limites. Il parle du Noyer Maya comme de l’enfant de la communauté. Ses paroles transmettent sa sensibilité et son amour pour la forêt. Il met en avant et explique le travail d’agroforesterie et de protection de la forêt réalisé sur son territoire. L’engagement culturel des communautés est également mis en avant par des initiatives telles que le festival du Noyer Maya et l’élaboration d’une grande variété de recettes qui sont peu à peu intégrées dans le quotidien des populations.
Victor nous raconte que les textes parlent du Noyer Maya comme de l’arbre Phenix , également connu sous le nom de Ramón. En effet, c’est un arbre très résistant à la sécheresse. Il fixe l’azote dans la terre et permet ainsi une absorption de CO2 supérieure à celle de nombreux arbres. Son système racinaire sert à la conservation de l’eau et, enfin, ses graines sont hautement nutritionnelles pour l’alimentation des animaux commes des Hommes. Ce n’est pas pour rien que l’arbre est la star de cette rencontre et, comme le dit Victor, comme s’il était la voix de la forêt “si je suis ici, c’est que je suis inquiet”.
La poudre du Noyer Maya
Ces préoccupations pour la préservation de la vie est le moteur de ces initiatives. Elles se manifestent pour l’occasion dans un produit très spécial : la poudre ou la farine de Noyer Maya. Au cours de l’événement, les cuisiniers ont exploré les possibilités offertes par ce produit. Ils ont confectionné des pains, des bases de gâteaux, des sodas fermentés, des biscuits, des sauces, et autres merveilles culinaires. Naissent des saveurs aromatiques, semblables au chocolat ou à la vanille, à la datte ou au marron selon son usage en cuisine, et fait aussi office de complément nutritionnel.
Enfin, les arts visuels ont également participé à cette rencontre avec la projection du documentaire “A côté du Noyer Maya » . Nous y retrouvons des témoignages des personnes qui l’utilisent et le connaissent. Ce documentaire a été nominé au festival du film d’environnement de Barichara.
Retrouvez ci-dessous 3 extraits (en espagnol) pour mieux comprendre les vertus de cet arbre, de la bouche des populations locales :
La visibilité du Noyer Maya (ou guáimaro en espagnol) en tant que ressource de valeur est la première étape pour continuer à soutenir les initiatives des communautés concernées. Cela leur ouvre des possibilités sur le marché. Les différents points de vue et les opinions des parties prenantes permettent d’améliorer leur offre. Ainsi, ils continuent à étudier les qualités de l’arbre, au service d’un commerce durable pour la forêt et ses habitants.
Si vous voulez plus d’informations sur le Noyer Maya, vous pouvez visiter (en espagnol) : Guáimaro, el árbol de la vida.