Publié le : 27/09/20253,3 min de lecture

La fin de l’été 2025 est une étape importante pour la promotion 2024 du projet Au Pré de mes Arbres. Après une année d’accompagnement, l’équipe d’Envol Vert est allée à la rencontre des participants pour échanger sur leurs avancées et envisager la suite. Nous avons sillonné le Tarn et l’Hérault pour visiter leurs parcelles, répondre à de nouvelles questions et réfléchir ensemble aux perspectives à venir.

Ces visites de suivi permettent de mesurer le chemin parcouru depuis la plantation de 2024, d’identifier les réussites mais aussi les défis encore présents : renouvellement de certaines plantations, adaptations aux aléas ou encore création de mares. 

Jehan sur sa parcelle

Notre première visite a eu lieu chez Jehan, apiculteur passionné, qui a choisi de planter des arbres pour améliorer le cadre de vie de ses abeilles. Sur son terrain sec et rocailleux, les jeunes plants ont bien repris, même si certaines espèces ont rencontré des difficultés : des pêchers morts après plantation ou encore des amandiers qui n’ont pas repris. Les chiens ont également endommagé quelques frênes et le paillage a causé de légères brûlures sur certains troncs. Malgré ces obstacles, la plantation commence à structurer l’espace, à créer de l’ombre et à améliorer la résilience de la parcelle. Ensemble, nous avons discuté des prochaines étapes, comme l’ajout de nouvelles essences mieux adaptées à ses conditions locales et la protection de jeunes plants contre le soleil et les herbivores.

Nous avons aussi retrouvé Marina, qui développe un jardin mêlant légumes, plantes aromatiques et arbres fruitiers. Son objectif est de diversifier sa production et de tendre vers plus d’autonomie. Elle fait face à plusieurs défis : les chevreuils peuvent endommager les jeunes tiges, la sécheresse du mois d’août a affecté certains arbres comme un châtaignier et la perte de fougères protectrices a fait souffrir les myrtilles. Pour limiter ces impacts, Marina utilise paillage et protections, et n’arrose ses plantations qu’en cas de réel stress hydrique. L’un de ses défis majeurs reste donc la gestion de l’eau : elle réfléchit à creuser une mare pour mieux retenir l’humidité et créer un écosystème favorable.

Marina sur sa parcelle

Ces projets illustrent parfaitement les bienfaits de l’agroforesterie : améliorer la résilience des cultures face aux aléas climatiques, favoriser la biodiversité, et créer des espaces où les productions végétales et animales peuvent coexister harmonieusement. Au-delà des récoltes, c’est tout un équilibre écologique et une meilleure qualité de vie pour les agriculteurs et leur environnement qui se mettent en place.

Toutes les visites ne se sont pas conclues sur des notes aussi positives. Une combinaison de facteurs (aléas climatiques, manque de disponibilité ou changements au sein des équipes) peut entraîner un taux de reprise des plantations plus faible. Ces situations, parfois difficiles à vivre pour les porteurs de projets comme pour nous, rappellent que l’agroforesterie est un travail de longue haleine. Elles offrent aussi des enseignements précieux pour mieux anticiper et accompagner les projets futurs.

Ces trois jours ont été riches en échanges et en apprentissages. Chaque projet, qu’il soit individuel ou collectif, témoigne d’un engagement fort pour une agriculture plus durable et respectueuse des écosystèmes. Envol Vert continuera à accompagner ces agriculteurs et porteurs de projets, en les aidant à surmonter leurs difficultés et à valoriser leurs réussites. De l’apiculture à l’aquaponie, la promotion 2024 illustre la diversité et la créativité nécessaires pour construire des modèles agricoles résilients. L’aventure se poursuit, et l’avenir s’annonce prometteur.

Publié le : 27/09/20253,3 min de lecture

La fin de l’été 2025 est une étape importante pour la promotion 2024 du projet Au Pré de mes Arbres. Après une année d’accompagnement, l’équipe d’Envol Vert est allée à la rencontre des participants pour échanger sur leurs avancées et envisager la suite. Nous avons sillonné le Tarn et l’Hérault pour visiter leurs parcelles, répondre à de nouvelles questions et réfléchir ensemble aux perspectives à venir.

Ces visites de suivi permettent de mesurer le chemin parcouru depuis la plantation de 2024, d’identifier les réussites mais aussi les défis encore présents : renouvellement de certaines plantations, adaptations aux aléas ou encore création de mares. 

Jehan sur sa parcelle

Notre première visite a eu lieu chez Jehan, apiculteur passionné, qui a choisi de planter des arbres pour améliorer le cadre de vie de ses abeilles. Sur son terrain sec et rocailleux, les jeunes plants ont bien repris, même si certaines espèces ont rencontré des difficultés : des pêchers morts après plantation ou encore des amandiers qui n’ont pas repris. Les chiens ont également endommagé quelques frênes et le paillage a causé de légères brûlures sur certains troncs. Malgré ces obstacles, la plantation commence à structurer l’espace, à créer de l’ombre et à améliorer la résilience de la parcelle. Ensemble, nous avons discuté des prochaines étapes, comme l’ajout de nouvelles essences mieux adaptées à ses conditions locales et la protection de jeunes plants contre le soleil et les herbivores.

Nous avons aussi retrouvé Marina, qui développe un jardin mêlant légumes, plantes aromatiques et arbres fruitiers. Son objectif est de diversifier sa production et de tendre vers plus d’autonomie. Elle fait face à plusieurs défis : les chevreuils peuvent endommager les jeunes tiges, la sécheresse du mois d’août a affecté certains arbres comme un châtaignier et la perte de fougères protectrices a fait souffrir les myrtilles. Pour limiter ces impacts, Marina utilise paillage et protections, et n’arrose ses plantations qu’en cas de réel stress hydrique. L’un de ses défis majeurs reste donc la gestion de l’eau : elle réfléchit à creuser une mare pour mieux retenir l’humidité et créer un écosystème favorable.

Marina sur sa parcelle

Ces projets illustrent parfaitement les bienfaits de l’agroforesterie : améliorer la résilience des cultures face aux aléas climatiques, favoriser la biodiversité, et créer des espaces où les productions végétales et animales peuvent coexister harmonieusement. Au-delà des récoltes, c’est tout un équilibre écologique et une meilleure qualité de vie pour les agriculteurs et leur environnement qui se mettent en place.

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