Publié le : 20/12/20252,9 min de lecture

Présentation
« Je m’appelle Patricia Chamorro Arrieta, je vis dans la vereda de Villa Colombia, à Ovejas, et je suis agricultrice. Je participe au projet Forêt Sèche Tropicale avec Envol Vert et je collabore avec eux depuis déjà six ans.»

En quoi consistent les activités d’alternatives économiques du projet ?
« Dans le cadre de ce projet, je considère les alternatives économiques comme une opportunité pour toutes les familles participantes ; et par « familles » j’entends les membres d’une même communauté. Nous travaillons surtout autour d’un produit endémique de la forêt sèche tropicale : le guáimaro, dont nous exploitons à la fois l’usage productif et les savoirs ancestraux transmis autour de la culture et de la gestion de cette graine.

La possibilité de préparer différents produits à partir de cette ressource (farine, dulce, etc.), tout en participant à des alternatives économiques contre la déforestation, représente une valeur ajoutée fondamentale pour mon engagement. Ainsi, nous nous développons économiquement dans notre territoire, transmettons nos savoirs et gagnons une autonomie plus que nécessaire, tout en conservant la forêt. »

Qu’est-ce que ce processus a apporté à titre individuel, à votre famille, votre communauté, vos parcelles ou vos forêts ?
« Ce processus a permis, tant au niveau individuel que collectif, d’améliorer nos pratiques. Par le passé, nous utilisions des méthodes très nuisibles pour la forêt, comme les produits agrochimiques, la technique du brûlis, l’extraction de bois, entre autres. Mais depuis que nous avons commencé à cultiver nos parcelles, les arbres ont repoussé, nous sommes entourés de végétation, et cela a aussi généré un changement dans notre qualité de vie : par exemple, ma famille est heureuse lorsqu’elle vient visiter ma parcelle, retrouver mon jardin et ma maison qui abrite les produits que nous cultivons ; il y a donc eu une véritable amélioration de nos conditions de vie.

J’ai compris qu’avec peu de ressources, il est possible de conserver et d’améliorer chaque jour nos pratiques et connaissances pour prendre soin collectivement de notre environnement, et d’utiliser les ressources dont nous disposons pour garantir la sécurité alimentaire de nos familles. Aujourd’hui, j’ai participé à de nombreux programmes très intéressants et constructifs avec Envol Vert, et j’espère continuer à apprendre et à apporter mon soutien de la meilleure manière possible. »

Qu’est-ce qui manque ou pourrait être amélioré pour consolider les résultats dans votre territoire ?
« Je pense que le plus important est de continuer à réunir des personnes du territoire et d’autres communautés, pour les motiver à changer leurs habitudes, à participer à ces processus et à découvrir les merveilles qui existent dans leurs forêts et sur leurs terrains, en communiquant au maximum sur nos actions.

Cela me semble essentiel pour continuer à progresser, car chaque personne qui agit génère un impact positif ou négatif selon ses pratiques. C’est pourquoi il est nécessaire de faire pencher la balance, afin qu’un jour nous soyons majoritaires à prendre soin de nos cultures, de nos forêts et de nos modes de consommation. Je suis très heureuse de ce beau processus et j’ai de grandes attentes pour l’avenir : celui de ma famille, de ma communauté et de toutes les générations futures auxquelles j’aspire à pouvoir apporter ma petite contribution.  »

Publié le : 20/12/20252,9 min de lecture

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« Je m’appelle Patricia Chamorro Arrieta, je vis dans la vereda de Villa Colombia, à Ovejas, et je suis agricultrice. Je participe au projet Forêt Sèche Tropicale avec Envol Vert et je collabore avec eux depuis déjà six ans.»

En quoi consistent les activités d’alternatives économiques du projet ?
« Dans le cadre de ce projet, je considère les alternatives économiques comme une opportunité pour toutes les familles participantes ; et par « familles » j’entends les membres d’une même communauté. Nous travaillons surtout autour d’un produit endémique de la forêt sèche tropicale : le guáimaro, dont nous exploitons à la fois l’usage productif et les savoirs ancestraux transmis autour de la culture et de la gestion de cette graine.

La possibilité de préparer différents produits à partir de cette ressource (farine, dulce, etc.), tout en participant à des alternatives économiques contre la déforestation, représente une valeur ajoutée fondamentale pour mon engagement. Ainsi, nous nous développons économiquement dans notre territoire, transmettons nos savoirs et gagnons une autonomie plus que nécessaire, tout en conservant la forêt. »

Qu’est-ce que ce processus a apporté à titre individuel, à votre famille, votre communauté, vos parcelles ou vos forêts ?
« Ce processus a permis, tant au niveau individuel que collectif, d’améliorer nos pratiques. Par le passé, nous utilisions des méthodes très nuisibles pour la forêt, comme les produits agrochimiques, la technique du brûlis, l’extraction de bois, entre autres. Mais depuis que nous avons commencé à cultiver nos parcelles, les arbres ont repoussé, nous sommes entourés de végétation, et cela a aussi généré un changement dans notre qualité de vie : par exemple, ma famille est heureuse lorsqu’elle vient visiter ma parcelle, retrouver mon jardin et ma maison qui abrite les produits que nous cultivons ; il y a donc eu une véritable amélioration de nos conditions de vie.

J’ai compris qu’avec peu de ressources, il est possible de conserver et d’améliorer chaque jour nos pratiques et connaissances pour prendre soin collectivement de notre environnement, et d’utiliser les ressources dont nous disposons pour garantir la sécurité alimentaire de nos familles. Aujourd’hui, j’ai participé à de nombreux programmes très intéressants et constructifs avec Envol Vert, et j’espère continuer à apprendre et à apporter mon soutien de la meilleure manière possible. »

Qu’est-ce qui manque ou pourrait être amélioré pour consolider les résultats dans votre territoire ?
« Je pense que le plus important est de continuer à réunir des personnes du territoire et d’autres communautés, pour les motiver à changer leurs habitudes, à participer à ces processus et à découvrir les merveilles qui existent dans leurs forêts et sur leurs terrains, en communiquant au maximum sur nos actions.

Cela me semble essentiel pour continuer à progresser, car chaque personne qui agit génère un impact positif ou négatif selon ses pratiques. C’est pourquoi il est nécessaire de faire pencher la balance, afin qu’un jour nous soyons majoritaires à prendre soin de nos cultures, de nos forêts et de nos modes de consommation. Je suis très heureuse de ce beau processus et j’ai de grandes attentes pour l’avenir : celui de ma famille, de ma communauté et de toutes les générations futures auxquelles j’aspire à pouvoir apporter ma petite contribution.  »

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Quel est votre impact sur les forêts ?

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