Mai 2017
Création d’un espace communautaire
Pendant ce mois les premières taches furent d’analyser les nouvelles possibilités. Les rencontres furent positives et tous sont motivé pour continuer le travail.
La zone affectée par le désastre naturel reprend peu à peu sa santé, cependant la forêt a besoin notre aide. Tous sont compromis à donner ce coup de main à notre meilleur allié !
On s’est lancé dans la réhabilitation d’un espace commun pour renforcer la cohésion, les bonnes décision et le consensus. Cela dans l’optique d’avancer plus vite et mieux ! Une bonne nouvelle, les systèmes Inga fonctionnent comme attendu. Les adventices n’ont plus leur place, la fertilité est une réalité. On est près a cultiver sans utiliser de pratiques nuisibles.
On peu apercevoir comment les cultures poussent sainement, enrichies par l’azote fixé issu de la décomposition des feuilles et branches de l’Inga. Ici du manioc en attente d’être cueilli.
Semis des nouvelles semences d’Inga !
Les nouvelles semences sont enfin arrivées, et avec elles la préparation des pépinières pour les accueillir. Les taux de germination de 80% sont très encourageants et les producteurs sont fiers du travail accompli.
Dans 3 mois les jeunes plants pourront être transplantés dans les parcelles préalablement identifiées par les producteurs en collaboration avec les volontaires sur place.
Deux journées de formation ont été réalisées avec succès en collaboration avec la foundacion del Rio et les producteurs, et les volontaires ont pu présenter leur projet. Ces premières journées ont tournées autour de la conservation des aires de foret violemment touchées par l’ouragan Otto et la valorisation des arbres détruits. Tout le monde participe de manière active et les conseils venant de la fondation sont bien reçus par les producteurs. La reforestation s’ancre dans les mœurs des producteurs !
Février 2017
Un effort communautaire pour récupérer de l’ouragan
Le projet sylvopastoralisme au Nicaragua prend en ce début d’année 2017 une nouvelle dynamique.
Après le départ de Mathieu et Constance, deux nouveaux volontaires d’Envol Vert viennent s’impliquer avec la communauté de Bartola et la fondation del RIO pour continuer à développer dans cette communauté un modèle pilote d’agroécologie. René-Patrick franco-nicaraguayen et Thibault ingénieur agronome seront les nouveaux volontaires du projet pendant les 6 prochains mois.
En cette fin d’année 2016, ce n’est ni plus ni moins qu’un ouragan dénommé Otto qui s’est abattu sur la réserve Indio Maiz, la communauté Bartola et les territoires avoisinant.
Boris Patentreger, cofondateur d’Envol Vert et nouveau coordinateur du projet au Nicaragua découvre, attristé, un paysage majoritairement impacté par l’ouragan. Des arbres renversés de part et d’autre du Rio San Juan. En avançant dans le rio Bartola, à la lisière de la réserve Indio Maïz le spectacle est encore plus impressionnant. Ce sont des arbres centenaires comme le Ceiba qui s’agglutinent les uns sur les autres, racines nues à l’air… De nombreux singes hurleurs sortent de la réserve pour aller cueillir les derniers fruits des almendros, des arbres moins touchés par l’ouragan grâce à leurs profondes racines. Les quelques plantations de cacao qui ont résisté dans la communauté voient leurs derniers fruits consommés par les oiseaux et écureuils.
Sur la zone du projet, en zone tampon de la réserve, le spectacle est aussi dur. Les derniers grands arbres qui restaient sur les collines dénudées où pâture le bétail sont dans leur majorité déracinés… Après l’ouragan de fortes pluies se sont abattues sur la communauté, la terre dénudée par les hommes hier, le bétail et l’ouragan aujourd’hui n’a pas tenu longtemps et ce sont de larges pans de terre rouge et pauvre sans sa couverture végétale qui s’est érodée, laissant apparaître la roche où plus rien ne pousse…
Pourtant, aujourd’hui les habitants de Bartola désirent répondre à ces difficultés communautairement, ensemble pour être plus forts en diversifiant leurs sources de revenus et mieux protéger la forêt. La communauté a répondu sans Envol vert, avec la restauration des haies vives qui avaient été détruites après l’ouragan. Les habitant comprennent mieux que jamais l’intérêt de replanter les zones érodées avec des boutures d’arbres à fourragé comme le poro pour retenir la terre et éviter l’érosion. Les habitant s’inquiètent des rivières qui sans arbres sur les rives, sans ripisylve, risquent de s’assécher avec l’été qui arrive… Enfin la pépinière au lieu d’être gérée individuellement va être tenue collectivement pour, d’un, fournir des plants d’arbres particulièrement touchés par l’ouragan à replanter dans les zones déboisées, mais aussi des plants pour développer une parcelle agroforestière.
Enfin et c’est un point très important les femmes tout d’abord semblent s’impliquer de plus en plus avec la possibilité de s’occuper du maraichage sous le système agroforestier de l’Inga. Les enfants de l’école vont aussi être de plus en plus impliqués.
Beaucoup reste encore à faire, mais la communauté souhaite y répondre en tant que communauté et Envol Vert avec la fondation Del Rio seront là pour accompagner la communauté et la forêt à récupérer de l’ouragan.
Janvier 2017
Pour tout savoir sur l’INGA
La plaquette explicative sur un système d’Inga en allée vient de sortir. L’objectif de celle est d’informer sur cette méthode d’agriculture durable et favorable à l’environnement. Ce système a la capacité de refertiliser les sols. Ce booklet explique les bénéfices du système, comment implanter le système et l’entretien sur le long terme.
Mai 2017
Création d’un espace communautaire
Pendant ce mois les premières taches furent d’analyser les nouvelles possibilités. Les rencontres furent positives et tous sont motivé pour continuer le travail.
La zone affectée par le désastre naturel reprend peu à peu sa santé, cependant la forêt a besoin notre aide. Tous sont compromis à donner ce coup de main à notre meilleur allié !
On s’est lancé dans la réhabilitation d’un espace commun pour renforcer la cohésion, les bonnes décision et le consensus. Cela dans l’optique d’avancer plus vite et mieux ! Une bonne nouvelle, les systèmes Inga fonctionnent comme attendu. Les adventices n’ont plus leur place, la fertilité est une réalité. On est près a cultiver sans utiliser de pratiques nuisibles.
On peu apercevoir comment les cultures poussent sainement, enrichies par l’azote fixé issu de la décomposition des feuilles et branches de l’Inga. Ici du manioc en attente d’être cueilli.
Semis des nouvelles semences d’Inga !
Les nouvelles semences sont enfin arrivées, et avec elles la préparation des pépinières pour les accueillir. Les taux de germination de 80% sont très encourageants et les producteurs sont fiers du travail accompli.
Dans 3 mois les jeunes plants pourront être transplantés dans les parcelles préalablement identifiées par les producteurs en collaboration avec les volontaires sur place.
Deux journées de formation ont été réalisées avec succès en collaboration avec la foundacion del Rio et les producteurs, et les volontaires ont pu présenter leur projet. Ces premières journées ont tournées autour de la conservation des aires de foret violemment touchées par l’ouragan Otto et la valorisation des arbres détruits. Tout le monde participe de manière active et les conseils venant de la fondation sont bien reçus par les producteurs. La reforestation s’ancre dans les mœurs des producteurs !
Février 2017
Un effort communautaire pour récupérer de l’ouragan
Le projet sylvopastoralisme au Nicaragua prend en ce début d’année 2017 une nouvelle dynamique.
Après le départ de Mathieu et Constance, deux nouveaux volontaires d’Envol Vert viennent s’impliquer avec la communauté de Bartola et la fondation del RIO pour continuer à développer dans cette communauté un modèle pilote d’agroécologie. René-Patrick franco-nicaraguayen et Thibault ingénieur agronome seront les nouveaux volontaires du projet pendant les 6 prochains mois.
En cette fin d’année 2016, ce n’est ni plus ni moins qu’un ouragan dénommé Otto qui s’est abattu sur la réserve Indio Maiz, la communauté Bartola et les territoires avoisinant.
Boris Patentreger, cofondateur d’Envol Vert et nouveau coordinateur du projet au Nicaragua découvre, attristé, un paysage majoritairement impacté par l’ouragan. Des arbres renversés de part et d’autre du Rio San Juan. En avançant dans le rio Bartola, à la lisière de la réserve Indio Maïz le spectacle est encore plus impressionnant. Ce sont des arbres centenaires comme le Ceiba qui s’agglutinent les uns sur les autres, racines nues à l’air… De nombreux singes hurleurs sortent de la réserve pour aller cueillir les derniers fruits des almendros, des arbres moins touchés par l’ouragan grâce à leurs profondes racines. Les quelques plantations de cacao qui ont résisté dans la communauté voient leurs derniers fruits consommés par les oiseaux et écureuils.
Sur la zone du projet, en zone tampon de la réserve, le spectacle est aussi dur. Les derniers grands arbres qui restaient sur les collines dénudées où pâture le bétail sont dans leur majorité déracinés… Après l’ouragan de fortes pluies se sont abattues sur la communauté, la terre dénudée par les hommes hier, le bétail et l’ouragan aujourd’hui n’a pas tenu longtemps et ce sont de larges pans de terre rouge et pauvre sans sa couverture végétale qui s’est érodée, laissant apparaître la roche où plus rien ne pousse…
Pourtant, aujourd’hui les habitants de Bartola désirent répondre à ces difficultés communautairement, ensemble pour être plus forts en diversifiant leurs sources de revenus et mieux protéger la forêt. La communauté a répondu sans Envol vert, avec la restauration des haies vives qui avaient été détruites après l’ouragan. Les habitant comprennent mieux que jamais l’intérêt de replanter les zones érodées avec des boutures d’arbres à fourragé comme le poro pour retenir la terre et éviter l’érosion. Les habitant s’inquiètent des rivières qui sans arbres sur les rives, sans ripisylve, risquent de s’assécher avec l’été qui arrive… Enfin la pépinière au lieu d’être gérée individuellement va être tenue collectivement pour, d’un, fournir des plants d’arbres particulièrement touchés par l’ouragan à replanter dans les zones déboisées, mais aussi des plants pour développer une parcelle agroforestière.
Enfin et c’est un point très important les femmes tout d’abord semblent s’impliquer de plus en plus avec la possibilité de s’occuper du maraichage sous le système agroforestier de l’Inga. Les enfants de l’école vont aussi être de plus en plus impliqués.
Beaucoup reste encore à faire, mais la communauté souhaite y répondre en tant que communauté et Envol Vert avec la fondation Del Rio seront là pour accompagner la communauté et la forêt à récupérer de l’ouragan.
Janvier 2017
Pour tout savoir sur l’INGA
La plaquette explicative sur un système d’Inga en allée vient de sortir. L’objectif de celle est d’informer sur cette méthode d’agriculture durable et favorable à l’environnement. Ce système a la capacité de refertiliser les sols. Ce booklet explique les bénéfices du système, comment implanter le système et l’entretien sur le long terme.