La Sierra Nevada est caractérisée par un écosystème de forêt humide tropicale et forêt de nuage. De part son micro climat unique, la Sierra Nevada héberge de nombreuses espèces animales et végétales, pour certaines endémiques, pour d’autres menacées.

Déclarée Parc National Naturel en 1964, elle fait partie depuis près de 40 ans du réseau international des réserves de biosphère, territoires reconnues par l’UNESCO pour son patrimoine exceptionnel  puis Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’Unesco en 1979.

Depuis l’arrivée des espagnols, l’environnement de la Sierra Nevada de Santa Marta a subi un processus de destruction progressive : il ne reste seulement que 15% de la forêt primaire originale.

L’équilibre qui existait entre les hommes (Koguis, Arhuacos, Wiwas) et la nature a été altéré par la surpopulation paysanne et indigène, les changements d’activités humaines et les modèles économiques et culturels. Les ressources naturelles présentes sont exploitées de manière démesurée du fait de la pauvreté des habitants. Ces derniers doivent obtenir un travail dans les fermes d’élevage, les grandes cultures, les nouveaux projets d’infrastructures, ou d’autres activités illicites, en plus de chasser, pêcher et vendre du bois ou du charbon. Toutes ces activités génèrent une forte pression sur les écosystèmes.

Au début du projet, il était estimé que plus de 100.000 arbres étaient coupés de manière illégale chaque année par plus de 350 familles de bucherons.

Les répercussions sur l’environnement sont diverses; changement climatique, sécheresse, perte de la biodiversité … Nous pouvions noter que dans la région de Palomino, les étés étaient plus longs, les pluies plus faibles, le niveau de l’eau des fleuves réduit de manière significative.