Dans le cas de la communauté autochtone de Piñuña Blanco à Puerto Asís, il est nécessaire d’améliorer le contrôle territorial et la gouvernance. Les gardes autochtones affirment qu’il est très difficile d’accéder et d’être présent dans certaines zones du territoire (les plus éloignées et envahies) en raison d’un manque de ressources et d’un lieu d’hébergement. C’est pourquoi le projet soutiendra tout particulièrement les itinéraires des gardes et leurs éléments complémentaires (équipements de télécommunication, signalisation, points de contrôle, etc.).
D’autre part, les jeunes expriment leur manque de connaissance du territoire (zones pour la faune, zones sacrées), ce qui nécessite un travail intergénérationnel avec les anciens pour réaliser ces zonages. Ces connaissances seront transposées dans des outils tels que des cartes parlantes réalisées avec des technologies modernes (cartographie, GPS, dessins) et qui seront diffusées en tant que stratégies de sensibilisation en dehors du territoire indigène. En termes d’alternatives économiques, ce domaine se concentrera sur les abeilles et les produits issus de la parcelle agricole ou les plantes médicinales.
