Publié le : 21/02/20133 min de lecture

Au petit déjeuner, à la pause de 10h ou encore après le repas du midi, le café est devenu la boisson la plus convoité dans le monde.  Sa première culture est née au 5eme siècle au Yémen et est de nos jours, le deuxième produit exporté dans le monde après le pétrole, c’est pour dire à quel point l’humanité ne peux s’en passé !  Si 80% de la  récolte est destinée aux pays « riches »notre « qahwah », lui, provient directement des pays  pauvres  ou émergents et se développe sur les sols du continent Africain ou sur les terres d’Amérique Latine.

Ces provenances sont diverses car issues de différentes espèces d’arbustes que l’on nomme « caféier ». Nous connaissons, l’Arabica qui est très rependu au Brésil, en Equateur ou encore au Costa Rica quant au Robusta, il sera présent au Congo ou en Angola. L’un aura besoin de se développer  à basse et moyenne altitude (0-600m), le robusta, alors que l’autre ne poussera que sur les plateaux (600-2000m). Le climat et l’altitude sont primordiaux pour le développement du café mais c’est surtout la manière d’être cultivé qui donnera un café de très haute qualité et qui permettra aux agriculteurs de vivre dignement de leurs récoltes. Le café est récupéré sous la forme de petites cerises rouges contenant les fameuses graines de café qui, arrivées à maturité seront cueillies à la main.

Si certains champs de café se développent en plein soleil, les arbres et leurs ombres ont pourtant des qualités très intéressantes pour les cafetiers. Diverses études ont démontrées que le café Arabica atteint ses plus hauts rendements dans 35 à 65% d’ombre. C’est le cas au Costa Rica ou il a été conclu qu’une culture de café proche d’une forêt améliorait la production de 20% et la qualité de 17% !!

Les arbres évitent la pousse des mauvaises herbes et la venue des parasites, protégeant ainsi les arbustes. La qualité du sol est également meilleure car les feuilles des arbres régénèrent la terre et la fertilise.   L’ombre des arbres idéalement grands et d’espèces différentes seront donc le siège d’un corridor écologique et feront le bonheur des polinisateurs augmentant logiquement le nombre des cerises présentes sur les caféiers. Cette méthode mélangeant cultures et arbres se nomme l’agroforetserie.

Si ces résultats sont encourageants pour la productivité et pour les amateurs de café, elle est aussi la preuve que cultiver du café au cœur de forêts tropicales permet de protéger les écosystèmes et l’environnement de manière durable grâce au système de l’agroforesterie. Ce système est une alternative positive aux systèmes traditionnels d’agriculture migratrice qui poussent les agriculteurs à brûler régulièrement de nouveaux hectares de forêt pour y rechercher une fertilité bien éphémère pour leurs cultures.

 Envol Vert a donc justement mis au cœur de son action l’agroforesterie  en faveur des petits agriculteurs qui  produisent ce café en s’inscrivant dans une alternative à la déforestation. Encore une fois les services rendus par la foret sont inestimables et nous offrent gratuitement les moyens de produire qualitativement et quantitativement les boissons d’aujourd’hui et de demain  tout en préservant l’équilibre naturel.

Lire aussi:

Reforestation et agroforesterie, Pérou

Publié le : 21/02/20133 min de lecture

Au petit déjeuner, à la pause de 10h ou encore après le repas du midi, le café est devenu la boisson la plus convoité dans le monde.  Sa première culture est née au 5eme siècle au Yémen et est de nos jours, le deuxième produit exporté dans le monde après le pétrole, c’est pour dire à quel point l’humanité ne peux s’en passé !  Si 80% de la  récolte est destinée aux pays « riches »notre « qahwah », lui, provient directement des pays  pauvres  ou émergents et se développe sur les sols du continent Africain ou sur les terres d’Amérique Latine.

Ces provenances sont diverses car issues de différentes espèces d’arbustes que l’on nomme « caféier ». Nous connaissons, l’Arabica qui est très rependu au Brésil, en Equateur ou encore au Costa Rica quant au Robusta, il sera présent au Congo ou en Angola. L’un aura besoin de se développer  à basse et moyenne altitude (0-600m), le robusta, alors que l’autre ne poussera que sur les plateaux (600-2000m). Le climat et l’altitude sont primordiaux pour le développement du café mais c’est surtout la manière d’être cultivé qui donnera un café de très haute qualité et qui permettra aux agriculteurs de vivre dignement de leurs récoltes. Le café est récupéré sous la forme de petites cerises rouges contenant les fameuses graines de café qui, arrivées à maturité seront cueillies à la main.

Si certains champs de café se développent en plein soleil, les arbres et leurs ombres ont pourtant des qualités très intéressantes pour les cafetiers. Diverses études ont démontrées que le café Arabica atteint ses plus hauts rendements dans 35 à 65% d’ombre. C’est le cas au Costa Rica ou il a été conclu qu’une culture de café proche d’une forêt améliorait la production de 20% et la qualité de 17% !!

Les arbres évitent la pousse des mauvaises herbes et la venue des parasites, protégeant ainsi les arbustes. La qualité du sol est également meilleure car les feuilles des arbres régénèrent la terre et la fertilise.   L’ombre des arbres idéalement grands et d’espèces différentes seront donc le siège d’un corridor écologique et feront le bonheur des polinisateurs augmentant logiquement le nombre des cerises présentes sur les caféiers. Cette méthode mélangeant cultures et arbres se nomme l’agroforetserie.

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