Publié le : 09/03/20244,1 min de lecture

Illustration 1 : Forêt sèche tropicale autour du Río Maracas à Becerril, Cesar en Colombie ; cet écosystème est en grand danger de disparition.
Illustration 2 : le logo officiel de la #COP16Colombia.

Qu’est-ce que la COP16?

Du 21 octobre au 1er novembre, la ville de Cali, en Colombie, sera le théâtre de la Conférence des Parties de la Convention sur la biodiversité, connue sous le nom de COP16, un événement qui a lieu tous les deux ans. Cet événement se déroulera dans l’un des pays à la biodiversité la plus riche du monde et réunira des leaders, des experts et des décideurs dans le but de promouvoir des politiques de développement visant à inverser la trajectoire de déclin de la biodiversité. Lors de la COP16, les gouvernements devraient examiner la mise en œuvre du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal et définir des stratégies de financement pour la protection des différents écosystèmes en danger dans le monde.

Un total de 198 délégations internationales signataires de la Convention sur la biodiversité participeront à cette rencontre. La COP16 cherche à unir les personnes et la biodiversité pour prendre des mesures décisives afin de mettre fin à la crise environnementale à laquelle l’humanité est confrontée. Sous le slogan « Paix avec la nature » et en mettant en avant la Fleur d’Inírida dans le logo de cet événement, la Colombie sera un acteur clé dans la protection de la biodiversité mondiale.

Les espèces Schoenocephalium teretifolium et Guacamaya superba, connues sous le nom de Fleur d’Inírida, sont des plantes aquatiques endémiques de Colombie. Nous retrouvons ces espèces dans des savanes qui connaissent des inondations et des sécheresses à différentes périodes de l’année. Il convient de noter que ces écosystèmes ne font pas partie de l’agenda de conservation du pays.

Cet événement sera l’occasion de mettre en lumière les principales problématiques environnementales auxquelles le pays est confronté, tels que la déforestation, l’exploitation minière illégale, les espèces invasives et d’autres conflits socio-environnementaux. Il est important de souligner que la Colombie est l’un des pays où les défenseurs environnementaux subissent le plus de violences au monde. De plus, cette réunion sera propice à l’exploration des possibilités de développement d’économies intégrant la biodiversité dans leurs systèmes de production.

Pour sa part, l’Etat colombien, via le Système National Environnemental (Sistema Nacional Ambiental – SINA) a défini ses quatre priorités sur la table des négociations de la COP16 :

  1. La lutte contre l’informalité et la réduction des délits environnementaux responsables de la perte de la biodiversité.
  2. L’intégration et la cohérence territoriale et intersectorielle pour l’amélioration de la gestion de la biodiversité et de l’action climatique.
  3. La dynamisation de l’économie vers une transformation productive et compétitive basée sur la nature.
  4. Le financement de la gestion collective des territoires marins-côtiers, d’eau douce et terrestres

Envol Vert se prépare à participer à la Conférence mondiale sur la biodiversité

Depuis 2011, Envol Vert mène des processus de protection des forêts en Colombie grâce aux communautés paysannes, en promouvant des alternatives économiques à la déforestation, principalement par le biais de l’utilisation durable de la forêt représentée par les Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL). De plus, dans le cadre de son travail de plaidoyer politique, Envol Vert participe activement aux Accords Zéro Déforestation dans les chaînes d’approvisionnement de viande et de lait bovin, en recherchant la traçabilité du bétail comme stratégie pour ajouter des attributs de durabilité à ces produits.

Frontière agricole entre la forêt amazonienne à San José de Guaviare et l’élevage extensif. Ce conflit entraîne la conversion des forêts en prairies, ce qui impacte négativement les contributions environnementales de ces écosystèmes et entraîne une réduction drastique de la biodiversité.

Dans le cadre de la COP16, Envol Vert vise à susciter un débat sur la nécessité d’améliorer les processus de traçabilité du bétail comme outil de lutte contre la déforestation dans des régions telles que l’Amazonie. Cet événement sera un espace idéal pour mettre en évidence la déforestation des forêts tropicales dans le pays, due en partie par l’élevage et pour explorer des solutions qui renforcent la durabilité environnementale du secteur agricole.

Dans les prochaines semaines, Envol Vert fera connaître son activité dans le cadre de cet événement dans le but de rechercher des actions qui contribuent à la protection des forêts malgré l’expansion de la frontière agricole.

Auteur : Juan Carlos Valencia Molina

Publié le : 09/03/20244,1 min de lecture

Illustration 1 : Forêt sèche tropicale autour du Río Maracas à Becerril, Cesar en Colombie ; cet écosystème est en grand danger de disparition.
Illustration 2 : le logo officiel de la #COP16Colombia.

Qu’est-ce que la COP16?

Du 21 octobre au 1er novembre, la ville de Cali, en Colombie, sera le théâtre de la Conférence des Parties de la Convention sur la biodiversité, connue sous le nom de COP16, un événement qui a lieu tous les deux ans. Cet événement se déroulera dans l’un des pays à la biodiversité la plus riche du monde et réunira des leaders, des experts et des décideurs dans le but de promouvoir des politiques de développement visant à inverser la trajectoire de déclin de la biodiversité. Lors de la COP16, les gouvernements devraient examiner la mise en œuvre du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal et définir des stratégies de financement pour la protection des différents écosystèmes en danger dans le monde.

Un total de 198 délégations internationales signataires de la Convention sur la biodiversité participeront à cette rencontre. La COP16 cherche à unir les personnes et la biodiversité pour prendre des mesures décisives afin de mettre fin à la crise environnementale à laquelle l’humanité est confrontée. Sous le slogan « Paix avec la nature » et en mettant en avant la Fleur d’Inírida dans le logo de cet événement, la Colombie sera un acteur clé dans la protection de la biodiversité mondiale.

Les espèces Schoenocephalium teretifolium et Guacamaya superba, connues sous le nom de Fleur d’Inírida, sont des plantes aquatiques endémiques de Colombie. Nous retrouvons ces espèces dans des savanes qui connaissent des inondations et des sécheresses à différentes périodes de l’année. Il convient de noter que ces écosystèmes ne font pas partie de l’agenda de conservation du pays.

Cet événement sera l’occasion de mettre en lumière les principales problématiques environnementales auxquelles le pays est confronté, tels que la déforestation, l’exploitation minière illégale, les espèces invasives et d’autres conflits socio-environnementaux. Il est important de souligner que la Colombie est l’un des pays où les défenseurs environnementaux subissent le plus de violences au monde. De plus, cette réunion sera propice à l’exploration des possibilités de développement d’économies intégrant la biodiversité dans leurs systèmes de production.

Pour sa part, l’Etat colombien, via le Système National Environnemental (Sistema Nacional Ambiental – SINA) a défini ses quatre priorités sur la table des négociations de la COP16 :

  1. La lutte contre l’informalité et la réduction des délits environnementaux responsables de la perte de la biodiversité.
  2. L’intégration et la cohérence territoriale et intersectorielle pour l’amélioration de la gestion de la biodiversité et de l’action climatique.
  3. La dynamisation de l’économie vers une transformation productive et compétitive basée sur la nature.
  4. Le financement de la gestion collective des territoires marins-côtiers, d’eau douce et terrestres

Envol Vert se prépare à participer à la Conférence mondiale sur la biodiversité

Depuis 2011, Envol Vert mène des processus de protection des forêts en Colombie grâce aux communautés paysannes, en promouvant des alternatives économiques à la déforestation, principalement par le biais de l’utilisation durable de la forêt représentée par les Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL). De plus, dans le cadre de son travail de plaidoyer politique, Envol Vert participe activement aux Accords Zéro Déforestation dans les chaînes d’approvisionnement de viande et de lait bovin, en recherchant la traçabilité du bétail comme stratégie pour ajouter des attributs de durabilité à ces produits.

Frontière agricole entre la forêt amazonienne à San José de Guaviare et l’élevage extensif. Ce conflit entraîne la conversion des forêts en prairies, ce qui impacte négativement les contributions environnementales de ces écosystèmes et entraîne une réduction drastique de la biodiversité.

Dans le cadre de la COP16, Envol Vert vise à susciter un débat sur la nécessité d’améliorer les processus de traçabilité du bétail comme outil de lutte contre la déforestation dans des régions telles que l’Amazonie. Cet événement sera un espace idéal pour mettre en évidence la déforestation des forêts tropicales dans le pays, due en partie par l’élevage et pour explorer des solutions qui renforcent la durabilité environnementale du secteur agricole.

Dans les prochaines semaines, Envol Vert fera connaître son activité dans le cadre de cet événement dans le but de rechercher des actions qui contribuent à la protection des forêts malgré l’expansion de la frontière agricole.

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