Publié le : 19/01/20232,9 min de lecture

Le suivi des plantations

Dans le cadre des objectifs du projet Agroforesterie et Conservation en Amazonie péruvienne, mis en œuvre dans les provinces de Chanchamayo (districts de Perené, Pichanaki et San Luis de Shuaro) et Satipo (district de Río Tambo), des travaux ont été réalisés avec 14 pépinières forestières et 5 germinateurs. Pour 2022, un suivi des plantations réalisées au cours de l’année 2021 et des années précédentes, était prévu. Cette activité était mentionnée dans les accords de groupes et les designs des parcelles des producteur.rices de café ont été utilisés pour localiser ces plantations. Pour cette raison, en octobre de l’année dernière, les activités de suivi des plantations ont commencé auprès de 50 agriculteurs. Dans chacune des parcelles, une visite personnalisée a été réalisée, permettant d’identifier les besoins de formation (taille notamment) et l’engagement des producteur.rices. Ensuite, à l’aide d’un drone, des prises de vue aériennes ont été faites des parcelles. Durant les ateliers, quelques conseils ont également été donnés sur le terrain concernant la profondeur des plantations, leur espacement, la lutte antiparasitaire (causée par les insectes, les acariens, les nématodes, les escargots, les oiseaux et les rongeurs) et les maladies (causées par des micro-organismes tels que les virus, les bactéries, les mycoplasmes, les viroïdes et les champignons).

Parmi les principaux résultats, 93% de nos participants ont terminé l’installation de leurs semis dans le champ. Certains l’ont fait pendant la saison des pluies, tandis que la majorité l’ont fait pendant la saison sèche, ce qui implique un niveau de développement et une croissance lente, surtout cette année, car les pluies ont été irrégulières et la saison sèche assez longue. Entre 60 et 65 % des plantations montrent un bon développement. Les principaux obstacles à celui-ci ont été la faible fertilité des sols et le type d’espèces installées, puisqu’elles n’ont pas forcément la capacité de s’adapter aux conditions nécessaires, elles connaissent donc un développement très lent, voire ne poussent pas du tout. Cependant, certaines espèces telles que la Shaina ou la Bolaina Blanca n’ont pas ces limitations et ont donc une croissance.

Recommandations

Dans l’entretien de certaines espèces telles que le Tornillo ou l’Ishpingo, la taille n’a pas été effectuée, tandis que dans certaines plantations de cèdres et d’acajou, une taille sanitaire est requise. Quant au remplacement des plants défectueux, si les plants ne prospèrent pas dans le délai de 3 à 4 mois, ils doivent être enlevés et remplacés rapidement pour assurer une plantation uniforme. En ce qui concerne les maladies, la présence de papillons nocturnes a été mise en évidence dans toutes les plantations de cèdres et d’acajous, ce qui a détérioré les plantations. Cela est dû à une pratique incorrecte, à savoir l’installation à de très courtes distances (environ 3 à 10 m) des plants. En ce qui concerne l’attaque des insectes chez les différentes espèces, l’utilisation de produits non toxiques tels que des barrières mécaniques, des champignons pénicillium et du sulfate de cuivre est recommandée. Enfin, le champignon Phytophthora a pu être observé principalement dans les plantations de Tornillo. Cela est dû à l’emplacement des plantes dans des zones très humides ou avec trop d’ombre.

Publié le : 19/01/20232,9 min de lecture

Le suivi des plantations

Dans le cadre des objectifs du projet Agroforesterie et Conservation en Amazonie péruvienne, mis en œuvre dans les provinces de Chanchamayo (districts de Perené, Pichanaki et San Luis de Shuaro) et Satipo (district de Río Tambo), des travaux ont été réalisés avec 14 pépinières forestières et 5 germinateurs. Pour 2022, un suivi des plantations réalisées au cours de l’année 2021 et des années précédentes, était prévu. Cette activité était mentionnée dans les accords de groupes et les designs des parcelles des producteur.rices de café ont été utilisés pour localiser ces plantations. Pour cette raison, en octobre de l’année dernière, les activités de suivi des plantations ont commencé auprès de 50 agriculteurs. Dans chacune des parcelles, une visite personnalisée a été réalisée, permettant d’identifier les besoins de formation (taille notamment) et l’engagement des producteur.rices. Ensuite, à l’aide d’un drone, des prises de vue aériennes ont été faites des parcelles. Durant les ateliers, quelques conseils ont également été donnés sur le terrain concernant la profondeur des plantations, leur espacement, la lutte antiparasitaire (causée par les insectes, les acariens, les nématodes, les escargots, les oiseaux et les rongeurs) et les maladies (causées par des micro-organismes tels que les virus, les bactéries, les mycoplasmes, les viroïdes et les champignons).

Parmi les principaux résultats, 93% de nos participants ont terminé l’installation de leurs semis dans le champ. Certains l’ont fait pendant la saison des pluies, tandis que la majorité l’ont fait pendant la saison sèche, ce qui implique un niveau de développement et une croissance lente, surtout cette année, car les pluies ont été irrégulières et la saison sèche assez longue. Entre 60 et 65 % des plantations montrent un bon développement. Les principaux obstacles à celui-ci ont été la faible fertilité des sols et le type d’espèces installées, puisqu’elles n’ont pas forcément la capacité de s’adapter aux conditions nécessaires, elles connaissent donc un développement très lent, voire ne poussent pas du tout. Cependant, certaines espèces telles que la Shaina ou la Bolaina Blanca n’ont pas ces limitations et ont donc une croissance.

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